Thaïlande III

du 22/02/2011 au 20/04/2011

Trajet

Thaïlande

Thaïlande III

Récit

Ayant quitté le Cambodge plus tôt que prévu parce que nous ne trouvions pas de bivouacs à notre goût, nous nous demandons bien ce que nous allons trouver de ce côté-ci de la frontière. Nous ne sommes pas déçus, à 40 km après la douane, nous nous arrêtons sur la plage de Ratchakarun, un emplacement splendide indiqué par nos amis voyageurs Laurent et Nathalie (lesGMEN.net).

Ratchakarun Beach

Très bien aménagé, cet ancien camp de la Croix Rouge, qui a accueilli des réfugiés cambodgiens à la fin des années 70, dispose de quelques logements, d'un terrain de camping, d'une petite épicerie et d'un modeste mais néanmoins délicieux restaurant. Un camp militaire jouxte ce parc. Quelques cars y déposent chaque jour des Thaïlandais de passage, mais la plupart des visiteurs sont des voisins venus pique-niquer au bord de la mer. Ici, pas de touristes occidentaux, nous sommes loin des stations balnéaires à la mode et nous nous y sentons très bien. Seule ombre au tableau : Jean s'est bloqué le bas du dos et la seule manière qu'il a trouvée pour se soulager est de monter sur son vélo et de faire le tour du parc ; 1'800 km à vélo parcourus au Vietnam et il ne peut plus se passer de sa bicyclette ! Après 3 jours passés ici, un militaire gradé s'inquiète de nous voir. L'armée, basée à la frontière cambodgienne, est en alerte depuis que des échauffourées ont eu lieu près du Prasat Khao Phra Wihan, le temple où justement nous n'avions pas pu aller en décembre dernier et que la Thaïlande et le Cambodge se disputent. La tension est encore montée ces dernières semaines et 10 morts sont à déplorer. Le militaire est un peu soucieux de nous voir ici mais ne nous demande pas de partir. Tant mieux, car l'endroit est vraiment agréable.

Ratchakarun Beach

le chef Ratatouille

C'est avec regret que nous quittons Hat Ratchakarun, sans savoir si nous trouverons un endroit aussi plaisant les jours suivants.

de Ratchakarun à Khung Wiman Beach

Pattaya

Jusqu'à Rayong, bien que la côte soit de plus en plus touristique, la nature reste encore préservée. Nous bivouaquons non loin de Chantaburi, à Khung Wiman Beach, face à la mer illuminée par les lamparos des bateaux partis au crépuscule du village voisin pour pêcher la seiche. Le lendemain, un peu avant Rayong, nous faisons halte à Ban Phe. Est-ce à cause du fort vent venant de la mer, de grosses marées ou de la proximité de grandes villes que la plage et la mer sont si sales ? Quelle déception ! Jusqu'à Bangkok, ce ne sont plus que zones urbaines et touristiques, zones industrielles…

Pattaya

bivouac sympathique et néanmoins bruyant à Bang Saen

Nous avons maintenant hâte d'arriver à Bangkok pour y accueillir mon père Michel, Marion, la fille de Jean et son copain Slimane qui arrivent de France par avion. Nous passons une nuit près de l'aéroport pour les accueillir dès leur arrivée. A peine installés à l'hôtel, dans le quartier de Banglaphu, nous partons tous visiter le Wat Pho, le Wat Phra Kaew et le Palais Royal, tous sauf Jean qui, la mort dans l'âme, doit se reposer car sa douleur au dos l'empêche maintenant de marcher. Que retiendront-ils de cette visite ? Fatigués par le voyage, ils croient rêver. Dépaysés, ils traversent, sous une chaleur accablante, les allées des temples, découvrent Bouddha, les temples pagodes, les petites échoppes, les transferts en bateau sur le fleuve, les tuk-tuks, les restaurants…

retrouvailles en famille (Bangkok)

Tout ce qui nous parait désormais habituel et qui constitue notre quotidien est nouveau pour eux qui découvrent l'Asie. Pour leur permettre de récupérer un peu de la fatigue, nous leur conseillons les massages thaïs, quelle expérience ! Mais le lendemain, ils sont d'attaque pour poursuivre la visite de la capitale. Cette fois pas de monuments mais quartier chinois et centres commerciaux au programme ; une autre facette de cette ville à la fois historique et moderne. Ces 2 jours à Bangkok se terminent au stade Ratchadamnoen pour suivre les combats de muay thaï, la boxe thaïlandaise.

massage thaï (Bangkok)

Michel, Marion et Slimane au Wat Phra Kaew (Bangkok)

Prachuap Khiri Khan

Après ces 2 journées bien remplies, nous embarquons à 6 dans le camping-car ; Michel, un cousin, nous ayant rejoints. Nous prenons la direction du sud, vers Ko Tao où nous allons passer plusieurs jours. Nous refaisons, à l'envers, le parcours d'octobre dernier. Nous nous arrêtons aux grottes de Khao Luang, à Phetchaburi. Marion et Slimane profitent enfin de la mer en arrivant le soir, à Prachuap Khiri Khan. La vue sur la mer, depuis leur chambre, les émerveillent.

méditation (Khao Luang, Phetchaburi)

Prachuap Khiri Khan

en route...

catamaran Chumphon - Ko Tao

mer agitée de Chumphon à Ko Tao

Nous mettons 2 jours pour arriver jusqu'à Chumphon d'où nous embarquons pour l'île de la Tortue, Ko Tao. Le transfert en catamaran à moteur est plutôt mouvementé et l'équipage distribue, à tour de bras, des sacs aux passagers incommodés. Après plus de 2 heures, il est temps d'arriver !

Hat Sai Daeng (Ko Tao)

Nous avons réservé des huttes dans un petit hôtel, au sud de l'île, le Coral View Resort. L'endroit est charmant et isolé mais malheureusement, la baie n'abrite plus de coraux depuis qu'une tempête les a fait mourir. Un programme de culture a été engagé mais, pour l'instant, il n'y a pas grand-chose à voir au fond de l'eau, si ce n'est quelques poissons tropicaux et ce n'est déjà pas si mal. Jean initie Marion et Slimane au snorkeling que Marion, véritable poisson, aurait vraiment apprécié si cela ne lui avait coûté une dent (Nous devrons attendre Phuket et une visite chez le dentiste pour qu'elle retrouve son beau sourire !). Quant à Slimane, encouragé par ce qu'il a déjà vu, il décide de faire son baptême de plongée ici et en revient enchanté. Sans doute un futur plongeur ; à suivre…
Nous passons la majeure partie de notre séjour à profiter de la mer. Nous sillonnons, à moto ou en quad les différents endroits de l'île. Chaque parcours est une épreuve sportive tant les montées et les descentes sont abruptes et certains se font quelques frayeurs ! Si nos invités ont un peu de mal à se faire au logement sommaire que nous leur avons choisi, chacun apprécie l'île et sa simplicité.

Ko Tao

Simplicité qui contraste avec Phuket, la 2ème île où nous passons le reste du séjour en compagnie de notre famille. Nous logeons cette fois dans un appartement confortable, à quelques centaines de mètres de la plage de Kamala. L'ambiance est bien différente, le village est un peu plus touristique même s'il semble calme en comparaison de Patong ou Phuket Town. Endroit mythique que nos invités n'auraient voulu manquer à aucun prix, Phuket permet pourtant, à chaque vacancier, de trouver son bonheur, de la plage recouverte de chaises longues où l'on peut faire du jet ski ou du parachute ascensionnel aux petites plages désertes comme Hat Nai Yang dans le Parc National Maritime de Sirinat au nord de l'île; une merveille! De plus, la mer d'Andaman et ses eaux turquoises sont sublimes.

Hat Laem Singh (Phuket)

Hat Nai Yang (Phuket)

Mais l'on ne peut venir à Phuket sans se balader, un soir, dans les rues chaudes de Patong où les kàthoey, travestis ou transsexuels plus vrais que nature, font leur show dans une ambiance bruyante et survoltée au milieu des touristes curieux ou intéressés par les entraîneuses des innombrables gogo bars. Si le monde de la nuit n'est pas du tout le nôtre, nous avons adoré la soirée d'anniversaire de Marion passée au Ka Jok See, un minuscule restaurant de Phuket Town à l'atmosphère délirante où la fête l'emporte sur la nourriture thaï déjà excellente. Sans doute Marion se souviendra-t-elle longtemps d'avoir fêté ses 25 ans au bout du monde! Peut-être aussi de son voisin de table, Jean-Claude Van Damme, célébrité finalement très discrète, venu fêter lui aussi un anniversaire avec ses amis.

Marion fête ses 25 ans (Phuket Town)

apparences trompeuses! (Patong - Phuket)

plage de Kamala (Phuket)

Les 2 dernières semaines sont passées très vite. A regret, nos invités nous quittent. Nous sommes heureux d'avoir partagé ces instants avec eux. Enthousiastes et heureux de découvrir, ils ont été des compagnons de voyage idéaux. Grâce à ses retrouvailles, le voyage nous permet de vivre des moments privilégiés avec nos proches, instants que nous n'aurions peut-être pas vécus aussi intensément au quotidien.

parcs nationaux maritimes des îles Surin et Similan

Si nous repartons seuls, ce n'est pas pour très longtemps car nous embarquons au port BC de Ranong sur le " flying carpet " (tapis volant) d'Aladdin, un bateau de croisière qui nous emmène plonger aux îles Similan et Surin pendant 5 jours. Les Surin, Ko Tachai, Ko Bon, Richelieu Rock, les Similan, tout devait n'être qu'un régal et ce fut une énorme déception.

le "flying carpet"", notre bateau de plongée (îles Similan et Surin)

parc national maritime des îles Similan

Peu importe l'inconfort du bateau (notre " chambre " est une sorte de clapier à lapin), ce qui gâche le séjour est le mauvais temps. Il pleut sans discontinuer jusqu'au soir du 3ème jour où nous essuyons une tempête. Tandis que le capitaine tente de nous mettre à l'abri près d'un îlot, nous sommes malmenés par des vagues atteignant 4 mètres et le bateau se rempli d'eau. Le lendemain, lorsqu'on nous propose d'écourter la croisière et de rejoindre Kao Lak avec un autre bateau, on accepte immédiatement. Après 5 longues heures de navigation, on remonte à Ranong en mini bus et, à 2h00 du matin, nous sommes enfin à l'abri dans notre camping-car. La pluie peut continuer de tomber et la mer de se déchainer, nous ne craignons plus rien et surtout, nous en avons fini avec le mal de mer. Malgré le mauvais temps, nous avons fait 8 superbes plongées et la faune, les paysages marins, les îles nous ont parus sublimes. Nous n'hésiterons pas à retenter notre chance dans quelques années en espérant que ce phénomène climatique rare à cette période et probablement dû à el nina ne se reproduira pas.

la beauté des fonds sous-marins (îles Similan et Surin)

sauvetage en mer (îles Similan)

Les jours qui suivent, le temps ne s'améliore pas vraiment. Nous profitons de la baisse des températures (22°C quand même !) pour nettoyer le camping-car (le jour approche où nous allons embarquer pour l'Australie et le véhicule devra être impeccable pour passer le contrôle sanitaire des douanes australiennes). Nous restons une journée à Ranong puis nous nous installons, pour 3 jours, dans le Parc National de Laem Son, d'abord près de l'entrée du parc puis sur la plage de Prat Pat (où nous nous faisons dévorer par les moustiques et les mouches de sable). Le parc possède plus de 100 km de plages presque désertes. Une merveille!

déjà 28 pays! (Laem Son)

Parc National de Laem Son

Outre les plages, la région est particulièrement agréable. La nature y est préservée. Fini les grandes villes, nous traversons principalement des villages, souvent musulmans. La route principale est peu encombrée et nous y croisons davantage de motos que de voitures. Nous avons même la chance, comme l'année dernière près de Krabi, d'assister aux travaux de débardage à l'aide d'éléphants.

les ananas, quel régal!

débardage (province de Ranong)

transport en commun

Pakwip Beach (Kao Lak)

En continuant plus au sud, nous retrouvons la plage de Pakwip, près de Kao Lak. Nous y étions passés en octobre dernier mais, à cette période-là, il pleuvait. Aujourd'hui, il fait un temps magnifique et la plage, seulement occupée par quelques paillotes, est merveilleuse. C'est dans l'un de ces restaurants que nous passons la plupart de la journée, alternant baignades, lecture et séances de bronzage. Le soir, nous nous endormons entourés de centaines de lucioles phosphorescentes. Ah, qu'il est difficile de quitter cet endroit après 6 aussi belles journées!

notre annexe (Pakwip Beach)

repas sur la plage de Pakwip

couché de soleil (Pakwip Beach)

Mais qu'il est encore plus difficile de quitter la région de Thai Muang, notre étape suivante!
Après 702 jours de voyage, une délicate question se pose : devons-nous continuer? Depuis notre départ, nous nous étions dit que si nous trouvions l'endroit de nos rêves, le petit coin de paradis où nous aimerions nous installer, alors nous y poserions nos bagages. Cet endroit, nous l'avons trouvé, c'est Thai Muang. Si vous passez à Thai Muang, peut-être vous demanderez-vous pourquoi cette petite ville endormie qui semble ne pas s'être remise du tsunami de 2004 nous plait tant. Au départ, ce qui nous y a attiré,

Thai Muang Beach

ce sont les plages, mais ce qui nous donne envie d'y rester, c'est l'atmosphère sympathique et tranquille qui nous rappelle celle de la Malaisie, le mélange des communautés musulmanes, bouddhistes et chinoises. Lorsque nous faisons nos courses dans les shop houses de la ville (il n'y a même pas de supermarché Tesco!), tout le monde nous salue et comme toutes les villes ignorées des touristes, les prix y sont extrêmement doux. Cerise sur le gâteau, il y a même un centre d'information qui propose des circuits à vélo et nous croisons beaucoup de cyclistes dans la région. Voilà donc un loisir que nous aurions plaisir à partager avec eux si nous décidions de rester.

Thai Muang

Bo Dan Beach

C'est d'ailleurs à vélo que nous découvrons une merveilleuse plage déserte, Bo Dan, à environ 15 km de Thai Muang. Enfin presque déserte car le week-end, les gens des villages voisins viennent s'y balader. C'est ainsi que nous avons la visite de Pim et de ses copines, 3 fillettes de 6 à 9 ans auxquelles nous apprenons à jouer au Uno car quand on ne parle pas la même langue et qu'on a affaire à 3 petites curieuses qui ont décidé de rester avec vous une partie de l'après-midi, il faut bien les occuper!

un dimanche à la plage (Bo Dan)

A contrecoeur, nous quittons Thai Muang. Nous décidons de poursuivre notre route car il y a encore tant de choses que nous avions décidé de voir, que nous ne voudrions pas manquer. Mais il est presque certain que, lorsque nous aurons mené à bien ce voyage, nous reviendrons dans le coin. Pourvu qu'il n'ait pas trop changé!

Phang Nga

C'est sans doute parce que nous sommes encore un peu trop accrochés à ce que nous venons de vivre que nous avons du mal à trouver quelque intérêt à notre prochaine étape : la célèbre région de Phan Nga et le petit village de pêcheurs de Laem Sak tous 2 situés pourtant dans de splendides baies parsemées de collines karstiques.

Laem Sak

Noppharat Thara Beach (Ao Nang)

Nous sommes maintenant à Ao Nang. Délaissant le centre touristique, nous nous sommes installés sur la plage de Noppharat Thara, près de l'entrée du parc national de Ko Phi Phi sur un terrain marqué "camp ground" qui a peut-être servi, un jour, de camping et sur lequel subsistent quelques installations sanitaires. C'est la grande effervescence. Du 13 au 15 avril, les Thaïlandais fêtent Songkran, le Nouvel An thaï. La plage est envahie par les pique-niqueurs et la route par les pick-up sur lesquels sont installés des récipients d'eau dont se servent les gens pour arroser les passants. En quelques heures, tout le monde est trempé et recouvert de mousse coloré. L'ambiance est bon enfant et très chaleureuse et étant donné les températures, il est plutôt agréable de se faire asperger!

les Thaïlandais fêtent Songkran, le Nouvel An thaï (Ao Nang)

Profitant de la proximité de Ko Phi Phi, nous partons en bateau pour la journée faire du snorkeling sur les îles. La côte d'Andaman nous avait offert des eaux turquoises, Ko Phi Phi possède, elle, des eaux émeraudes encore plus magnifiques. Les pics rocheux forment des îles presque inaccessibles tout autour. Nous apercevons, depuis le bateau, les lianes en bambou qui servent à escalader les falaises vertigineuses pour récolter les nids d'hirondelles. Les paysages sont réellement magnifiques. Phi Phi Leh, la plus petite des 2 îles est un petit paradis inhabité (mais envahie de touristes la journée) tandis que Phi Phi Don, l'île principale, ne mériterait vraiment pas le détour si elle n'offrait des hébergements pour les plongeurs qui trouvent ici quelqu'uns des plus beaux spots de plongée de Thaïlande.

l'archipel de Phi Phi

Ko Phi Phi Leh

Après les îles de Ko Phi Phi, c'est, cette fois, en camping-car, que nous allons sur Ko Lanta Yai, l'une des 15 îles de l'archipel de Lanta. Pour arriver sur l'île, nous prenons 2 bacs successifs. Ici tout est bien organisé et nous ne risquons pas d'abîmer le bas du véhicule comme la dernière fois en traversant le Mékong entre la Thaïlande et le Laos. Par contre, nous avions prévu d'aller bivouaqué dans le Parc National, au sud de l'île mais nous y renonçons après être restés plantés dans la dernière montée caillouteuse et très pentue. Sans doute aurions-nous dû dégonfler un peu les pneus et vider un peu les réservoirs d'eau! Peu importe car la mésaventure nous permet de faire connaissance avec Kristin et Mark, 2 voyageurs en camping-car allemands ayant posé leurs bagages il y a maintenant 3 ans à Ko Lanta, juste au pied de la bosse. C'est l'occasion de leur laisser notre carte de visite et de s'apercevoir, qu'avant nous, d'autres voyageurs que nous connaissons bien l'avaient fait : André et Patricia Chazel, la famille Poos, etc... Après avoir partagé quelques instants avec eux, nous repartons ver la plage de Khlong Nin où nous avions repéré un joli emplacement encore ignoré par les promoteurs. Ici aussi, comme sur les autres îles, l'eau est transparente et la baignade y est un vrai bonheur.

Hat Yao

Notre visa de 2 mois arrive bientôt à sa fin et nous devons continuer notre route pour rejoindre la Malaisie. Nous nous arrêtons près de Trang, à Pak Meng Beach mais après 5 jours de fête, les plages sont jonchées de saletés et nous n'avons d'autres solutions que de nous arrêter dans le Parc National de Chao Mai. Ici les pique-niqueurs font un peu plus attention et il y a du personnel pour nettoyer.

Un peu plus loin, se trouve l'île de Libong connue pour ses dugongs, ces animaux qui ressemblent un peu à des éléphants de mer et qui raclent le sol à la recherche d'algues pour se nourrir. Mais c'est un rêve que nous ne réalisons pas car pour les voir, il faut être accompagnés d'un guide expérimenté et bénéficier d'une mer sans vagues. Finalement, très peu de gens en ont vus lors d'excursions. C'est en tout cas ce que nous explique un Norvégien habitant en face de l'île depuis 2 ans. Nous nous résignons donc et ne faisons pas l'excursion à Ko Libong.

Les plages plus au sud sont plus propices à l'observation de la faune, notamment des oiseaux, qu'à la baignade. La fin du séjour est donc un peu moins fun; il est temps pour nous de passer la frontière et de retrouver la Malaisie.

La cuisine ...

crevettes

fried rice

phat thaï

curry vert

encornets à l'ail et au poivre

Lors de notre premier passage en Thaïlande, nous avions été un peu déçus par la nourriture. Nous pouvons maintenant réviser notre point de vue et parler de la cuisine thaïlandaise avec enthousiasme. Pour apprécier cette cuisine, il faut se trouver dans des endroits un peu touristiques pour que la nourriture soit variée mais pas non plus trop occidentalisés pour qu'elle ne soit pas dénaturée. Nous avons adoré les curry, le massaman (un autre plat en sauce épicé), les fruits de mer et les poissons. Nous avons fait des orgies d'ananas et savouré les mangues dont c'est la pleine saison en mars et avril. Les jus de fruits frais sont également un régal.

En conclusion...

La Thaïlande est un pays très agréable à visiter en camping-car. Les bivouacs sont très faciles à trouver et très surs. Il n'y a aucun problème pour se ravitailler en eau, en gaz et on trouve dans les magasins les mêmes choses que chez nous. En plus du côté pratique, la Thaïlande est un pays où il fait bon vivre. Les Thaïlandais sont accueillants, les paysages souvent magnifiques et très diversifiés et les plages sublimes.