Inde II

Népal
Asie : 02/11/09 - 09/05/11
Malaisie I
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du 01/02/2010 au 13/04/2010

Trajet

Inde I et II et Népal
Inde II

Récit



Uttar Pradesh

01/02/10 - 07/02/10

A peine avons-nous franchi la douane népalaise que déjà nous sommes dans le bain, c'est la pagaille. Difficile de deviner les bureaux des douanes installés au milieu des boutiques... Rien n'est prévu pour se garer, tous les véhicules attendent sur la route encombrée. "Welcome to India".
 
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douane de Bhairawa-Sunauli






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La frontière passée, nous apercevons un camping-car immatriculé en France venant en face de nous. Eh! Ce sont les Theliot! Les conducteurs s'arrêtent immédiatement. Tout le monde descend de son véhicule. Ils ne savent pas qui nous sommes, mais pour nous, ce ne sont plus des inconnus; nous suivons le voyage en Asie de Théo, Elliot et leurs parents Elise et Eric depuis quelques temps via leur site web http://theliot.fr. Nous prenons le temps de déjeuner sur place et comme l'heure tourne et qu'il est alors trop tard pour reprendre la route, nous bivouaquons  tout près de notre point de rencontre. Nous nous quittons le lendemain matin après avoir passé une soirée très agréable tous ensemble.
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rencontre avec les Theliot (Sunauli)



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préparation des bouses de vaches (de Sunauli à Khalilabad)
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échassiers
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école "ouverte"
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fer à repasser
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de retour de l'école
de Sunauli à Khalilabad
Notre objectif est maintenant de retrouver nos amis Nathalie L. et Laurent à Agra. Nous devons faire plus de 700 km en quelques jours en espérant que les routes ne soient pas trop mauvaises. Et effectivement elles sont acceptables. Malgré cela, difficile de faire de la vitesse; les 2 côtés des 2X2 voies sont alternativement en construction ou en réparation et nous passons de l'une à l'autre tous les 5 kilomètres environ. En plus, il y a toujours la conduite infernale des Indiens qui ne respectent aucune règle, qui arrivent en contresens, doublent sans visibilité et utilisent leurs klaxons à longueur de temps. Mais ce qui nous retarde le plus, ce sont la traversée des villes où l'on perd plusieurs heures dans les embouteillages.
D'un autre côté, cette lenteur nous permet d'apprécier les paysages et d'observer les Indiens qui s'affairent autour de nous. Les femmes mélangent de la paille aux bouses de vaches pour en faire du combustible. Puis, elles tapissent de leur préparation les bas côtés de la route, les troncs d'arbres ou les murs. Suivant la région, la bouse a différentes formes : galettes, briques... Les enfants partent ou reviennent de l'école. Difficile de définir, dans ce pays, les horaires des classes; on croise, tout le long de la journée, des écoliers, vêtus de leur uniforme, sur le bord des routes. Certains, on pourtant réussi à atteindre l'école puisque, de la route, nous les apercevons, installés dehors pour profiter du soleil. Nous croisons également des pèlerins hindous en route pour Allahabad. Ils arrivent de partout, des hommes seulement.
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de Khalilabad à Agra
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en passant par Ayodhya
Loin des lieux touristiques, nous faisons une halte à Ayodhya, lieu de pèlerinage où se mêlent les différentes religions hindouiste, jaïn et musulmane. Personne n'est choqué que nous participions aux cérémonies, on nous encourage même à y aller. Un indien confie à Jean que nous venons d'assister à une cérémonie exceptionnelle, mais pas bien vue par les autorités; que veut-il dire? Dans ce pays où toutes les religions se mélangent, ici, tous les temples sont gardés par des militaires armés. Des tensions existent donc bien entre les musulmans et les autres communautés, surtout depuis 1992, date à laquelle une mosquée a été détruite par des fanatiques hindous, dans cette même ville.
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Le soir, nous ne sommes pas très difficiles sur les bivouacs. Nous campons près de la grande route, sur un  parking d'hôtel ou devant un bâtiment officiel. Les camions, qui roulent sans cesse, ne nous font pas passer de très bonnes nuits. Par contre, à midi, nous nous réservons du temps pour déjeuner dans un petit resto de bord de route. Nous faisons notre choix de plats parmi la dizaine de gamelles où mijotent de bons légumes en sauce que nous accompagnons de chapati tout chauds. Humm!
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fabrication des chapati (de Khalilabad à Agra)
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A partir de Lucknow, la capitale de l'Uttar Pradesh, nous découvrons une autre Inde; alors que depuis 2 jours, nous roulions au milieu de zones rurales un peu déshéritées, nous découvrons une ville très moderne. Les rues sont larges et les bâtiments qui les bordent sont monumentaux. A plusieurs endroits, se construisent d'immenses complexes ressemblants à des palais. Le contraste est impressionnant.
C'est aussi à partir de Lucknow que les routes deviennent excellentes. Elles sont souvent payantes mais la plupart du temps, on ne nous fait pas payer (habitué à ne plus payer, Jean oublie de s'arrêter à un péage; le garde siffle et tente de nous arrêter avec une barrière. Ouf, nous avons juste le temps de passer!). Nous pouvons facilement faire plus de 300 km par jour. C'est très reposant pour le chauffeur, mais aussi pour le copilote qui n'a plus besoin de signaler les endroits pour doubler. Agra et le Taj Mahal sont en vue...






Nous arrivons facilement jusqu'à l'hôtel conseillé par d'autres voyageurs. Tout d'abord, on nous informe que nous ne pouvons pas rester car l'hôtel est réservé pour des mariages. Puis finalement ils acceptent. Nous devrons juste supporter les bruits de la fête. Nos amis n'arrivent que le lendemain, ça nous laisse le temps de trouver un autre emplacement. Nous nous rendons à l'office du tourisme qui, pour une fois, en Inde, ressemble à un vrai centre de renseignements. Le personnel est particulièrement dévoué et appelle plusieurs hôtels qui finalement ne sont pas intéressants pour nous  car la plupart accueillent aussi des mariages. C'est la période.  Nous restons donc où nous sommes. Nous profitons également de notre temps libre pour trouver un abonnement à Internet valable dans toute l'Inde. Mais là non plus, rien n'est facile. La plupart des fournisseurs nous demandent d'avoir une adresse en Inde. Nous trouvons finalement une solution chez Aircel via notre téléphone portable. Pour une centaines de roupies (1€) par mois, nous devrions pouvoir nous connecter dans la plupart des villes et sur les autoroutes, avec un débit acceptable. Affaire à suivre... Il nous reste peu de temps pour flâner dans les rues qui contrairement à ce qu'on nous avait dit sont particulièrement agréables. Nous ne sommes pas du tout ennuyés par les vendeurs, les rabatteurs ou les mendiants.
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salon de coiffure (Agra)
tatouages au henné (Agra)
touc-touc, le meilleur moyen pour se déplacer (Agra)
Quand Nathalie L. et Laurent arrivent de Delhi, nous montons dans un touc-touc et allons visiter le Red Fort. Plus ancien et plus grand que le Red Fort de Delhi, les 2 forts se ressemblent. La construction de celui d'Agra a été entreprise par l'empereur moghol Akbar en 1565 et poursuivie par son petit-fils le Shah Jahan qui fit bâtir celui de Delhi. On y retrouve les mêmes murs rouges en grès et les pavillons en marbre blanc réservés aux audiences. Depuis les remparts, on aperçoit le Taj Mahal, de l'autre côté de la rivière Yamuna.
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le Red Fort (Agra)
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bénédiction du marié (Agra)



Le soir, lorsque nous rentrons à l'hôtel, les mariages ont débuté. Déjà l'après-midi, les décorations avaient été installées  et une partie des 1000 invités étaient présents. Alors que nous observons la fête, on nous amène du gâteau. Certains nous invitent à participer, d'autres nous demandent de nous en aller. Nous préférons nous éclipser en espérant que ça ne durera pas trop longtemps. Et en effet, la fête ne dure pas et nous passons une très bonne nuit.
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1000 invités au mariage (Agra)



le Taj Mahal à l'aube (Agra)
Le matin, nous nous levons avant le soleil pour aller au Taj Mahal nous émerveiller devant le mausolée de Mumtaz Mahal, la 2ème épouse de Shah Jahan, morte en 1631. Nathalie L. réalise ainsi un de ses rêves. Nous profitons, tous ensemble, de cette visite au petit matin, alors que le gros des touristes n'est pas encore arrivé. Le Taj est une merveille architecturale. Construit en marbre blanc, ses murs sont d'une finesse incroyable, sculptés ou recouverts de pierres semi-précieuses.
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le Taj Mahal (Agra)



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Mais qu'est-ce qu'ils transportent dans leur engin? (Agra)
Nous prenons maintenant la route pour le Rajasthan, ignorant la citadelle de Fatehpur Sikri qui semblait pourtant belle vue de loin. Sur la route, les curieux nous doublent, puis s'arrêtent à notre hauteur pour nous faire signe et pour voir qui peut bien conduire un engin pareil. C'est toujours amusant, même si nous préférerions qu'ils ne nous frôlent pas et qu'ils restent concentrés sur leur conduite. Les routes sont de plus en plus belles mais malheureusement, un bruit suspect nous fait arrêter; nous avons crevé. Depuis le Népal, nous avions un pneu qui se dégonflait. Consciencieusement, Jean le regonflait chaque matin en attendant de trouver un garage correct pour le faire vérifier. C'est à Agra, à l'hôtel, qu'il s'est rendu compte que le pneu était crevé. Il a pu facilement le faire réparer sans être obligé de mettre à la place la roue de secours. Mais la réparation n'a pas tenu et cette fois, nous sommes au beau milieu de la route et il va falloir réparer. Jean s'en charge. La roue de secours, placée sous le véhicule, n'est pas très accessible, mais tout se déroule bien. Une fois repartis, Jean n'a de cesse de trouver un réparateur et de remettre la roue en place. Il a de la chance, tout le long de la route, il y en a, mais peut-on vraiment leur faire confiance? Peut-on aussi s'en passer? Bien sûr que non. Nous en choisissons un qui semble un peu mieux équipé que les autres pour réparer la roue de notre véhicule.
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Fatehpur Sikri
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1ère crevaison (d'Agra à Dausa)



Rajasthan

07/02/10 - 25/02/10




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Umaid Lake Palace (Dausa)



Chaque soir, nous déposons nos 2 cadres sup. à leur hôtel de luxe puis nous nous garons sur le parking pour y passer la nuit. Eh oui! Nous n'avons pas le même standing! On est bien contents quand même de bénéficier de beaux endroits sécurisés grâce à eux.






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sucré, salé (Jaipur)
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Installés à l'hôtel à Jaipur, nous prenons un touc-touc pour nous rendre à Amber, à environ 10 km, et visiter le fort. Nous nous arrêtons en route pour prendre quelque chose à grignoter. Nos compagnons sont un peu méfiants sur la nourriture et craignent par dessus tout de tomber malade. De notre côté (surtout de mon côté car Jean n'avait pas trop d'appréhension à ce sujet), nous n'hésitons plus et nous mangeons souvent dans la rue et, pour l'instant, nous nous en portons bien. Le plus souvent, c'est dans les petites échoppes ou au bord des routes que nous mangeons le mieux.

Nous visitons le fort d'Amber sous quelques gouttes de pluie. La citadelle domine la vallée. Elle est entourée par une très longue muraille qui court sur les collines environnantes. Les bâtiments, construits par les maharaja Man Singh et Jai Singh à partir de 1592 nous rappellent, encore une fois, les forts de Delhi et Agra. Ils sont construits avec les mêmes matériaux : grès rouge et marbre blanc.
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le fort d'Amber
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Hawa Mahal (Jaipur)
Le lendemain, le soleil est au rendez-vous. Nous attaquons la visite de Jaipur. Nous commençons par les boutiques de Johari bazaar. Il n'y a que des belles choses : saris, châles, chaussures, bijoux, plaids, bracelets... Laurent a du mal à se décider sur le choix d'un turban, pourtant bien conseillé par Jean! Nous nous faisons entraîner dans les boutiques avant de visiter le Hawa Mahal, ou Palais des Vents, une demeure dont la façade principale donne sur la rue et où les femmes, autrefois, pouvaient voir ce qui s'y déroulait sans être vues. Ensuite, nous ne faisons qu'une brève entrée au Jantar Mantar, peu intéressés par cet observatoire construit par le maharaja Jai Singh en 1728 et encore utilisé de nos jours. Nous passons plus de temps au City Palace où nous avons la chance de faire la visite à l'aide d'audio-guides en français. A l'intérieur, plusieurs expositions très intéressantes sont consacrées aux tenues vestimentaires et aux armes des rajputs, le peuple des guerriers.

S'il est plaisant de se balader dans les rues historiques de la ville, ailleurs, c'est insupportable. Les trottoirs et les routes sont défoncés, sales et la circulation y est pénible. Le seul moyen est de se déplacer en auto-rickshaw. Ce qui est difficile quand on est 4. Il faut se serrer et on se cogne un peu partout. Quelquefois, le chauffeur doit même éviter un poste de police car son véhicule n'est prévu que pour 3 passagers.
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Johari bazaar (Jaipur)
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essayage de saris
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bracelets
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essayage de turbans
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encore des bracelets



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pèlerins hindous (Pushkar)
Quelle drôle de ville que Pushkar!
C'est, avant tout, une ville religieuse. Nous sommes pourtant surpris de croiser autant de touristes occidentaux. Pas les touristes habituels que nous rencontrons sur les sites du Rajasthan, plutôt des babas cool de tous âges. La plupart des boutiques leur sont d'ailleurs dédiées. Et nous ne sommes pas étonnés de nous voir offrir un cône pour fumer.
Quant au lac entouré de ghats où se baignent les pèlerins, il est bien sec. Les grosses pluies de 2006 sont déjà loin.
Nous ne retiendrons pas cette ville où, pour la première fois, nous avons été mal reçus dans les hôtels où nous nous sommes arrêtés et où nous avons fêté l'anniversaire de Laurent en dégustant une soupe Knorr (le serveur nous a montré le sachet sans aucune gêne); un comble dans ce pays où l'on mange si bien habituellement!
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saint homme recouvert de cendre (Pushkar)
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vache sacrée
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le lac entouré de ghats (Pushkar)
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où il y a des temples, il y a des singes!



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Meherangarh (Jodhpur)


Pour éviter de toujours chercher un véhicule, nous demandons à un conducteur d'auto-rickshaw de nous accompagner dans la visite de Jodhpur toute la journée. Comme cela, nous ne serons pas obligés de marchander chaque course. Depuis quelques temps, je me suis tellement prise au jeu du marchandage que je suis intraitable avec les vendeurs et les chauffeurs et que mon obsession du bon prix agace tout le monde, à commencer par Jean qui s'inquiète de mon travers. Après une petite séance de recadrage, j'attaque donc ma cure et j'accepte que mes compagnons de voyage négocient les prix à ma place.

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la ville bleue (Jodhpur)
Nous commençons les visites par celle du Meherangarh, le palais du maharaja de Jodhpur. Nous y passons la matinée à l'écoute de notre audio-guide. Le palais fortifié est perché sur une colline et domine la ville bleue. Nous découvrons, dans ce musée, la vie des maharajas dans les siècles passés. Autrefois guerriers, ce sont maintenant des hommes d'affaires, privés d'une partie de leurs privilèges par le gouvernement indien, mais pas de leurs biens. Un peu plus bas, se trouve le Jaswant Thada, un mémorial en marbre blanc datant de 1899, dont les murs sont si fins que le soleil les transperce. La suite de la visite se passe au pied de la Tour de l'Horloge où se concentrent les vendeurs de céréales, de tissus, les couturiers... Nous serions volontiers restés plus longtemps dans le quartier, mais nous ne voulions pas manquer le Umaid Bhawan Palace, l'actuelle résidence du maharaja dont une partie a été transformée en hôtel de luxe. Nous l'avions aperçu en entrant dans la ville et il semblait prometteur, mais en réalité, cela ne valait pas le détour.
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Meherangarh (Jodhpur)
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Sardar Market (Jodhpur)
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portes du Rajasthan



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de Jodhpur à Khuri
Après Jodhpur, nous entrons dans le désert du Thar. Désert de sable bien sûr, mais agrémenté de broussailles et d'arbres clairsemés. A tout moment, nous croisons des troupeaux de moutons, de chèvres ou de vaches. Nous apercevons également des dromadaires, des gazelles et des nilgauts, une sorte d'antilope, que nous avions déjà vue à Lumbini, au Népal, sans avoir pu l'identifier.
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nilgaut
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gazelle (de Jodhpur à Khuri)
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dromadaire



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balade à dos de dromadaire (Khuri)
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la dune de sable de Khuri
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La route nous emmène jusqu'à Khuri, à 45 km au sud-ouest de Jaisalmer où nous choisissons de faire une excursion à dos de dromadaire pour voir le coucher du soleil et aller passer la nuit dans les dunes. Pas facile de décider Laurent qui rechigne à dormir à la belle étoile alors qu'il fait moins de 10°C la nuit. Nous trouvons un compromis et décidons de prendre des toiles de tente. Tout ceci est bien sûr plutôt touristique (y compris le repas et le spectacle de danse) et nous sommes loin d'être seuls sur la dune au coucher et au lever du soleil! Mais qu'importe, puisque le moment est agréable.
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coucher de soleil (Khuri)
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spectacle folklorique (Khuri)
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les nuits sont fraîches dans le désert! (Khuri)
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lever du soleil (Khuri)
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lever du soleil (Khuri)



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seul au monde? Non. (Khuri)
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une seule solution, se garer et laisser passer le mastodonte



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Jaisalmer
Vers midi, nous débarquons à Jaisalmer. Nous passons l'après midi au bord de la piscine de l'hôtel, réservant la visite de la ville pour le lendemain, dernier jour que Nathalie L. et Laurent passeront avec nous.
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Jaisalmer
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Pour la visite de la ville, nous nous laissons accompagner par un guide non officiel qui a appris le français avec les touristes et qui, ma foi, se débrouille pas trop mal et est plutôt intéressant. Il est très concerné par la préservation de la citadelle et nous déconseille d'acheter ou de diner à l'intérieur, car cela engendre une pollution néfaste aux bâtiments. La citadelle a été construite sans mortier et malheureusement, les bâtiments, vieux de presque 900 ans, sont en danger. Et pourtant, c'est toute la vie qui se déroule dans le fort (4000 personnes vivent à l'intérieur) et autour qui constitue un des attrait de la visite. Les autres curiosités sont les temples jaïns divinement et finement sculptés dans le marbre ainsi que les haveli, les maisons des riches notables de Jaisalmer. Nous n'échappons pas aux visites des boutiques, mais nous nous y prêtons avec plaisir tant les objets présentés sont beaux. Jean et moi avons décidés, avant de partir, de ne pas nous encombrer de souvenirs, mais ici, au Rajasthan, il est très difficile de ne pas succomber. D'ailleurs, Nathalie L. s'est offert un très beau plaid en patchwork, fabriqué par des femmes musulmanes avec leurs anciens vêtements.
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cérémonie au temple jaïn
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Ganesh, divinité hindou (Jaisalmer)
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jaïn se couvrant la bouche pour ne pas avaler d'insectes
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Bada Bagh (Jaisalmer)
A la sortie de la ville se trouve le site de Bada Bagh où l'on peut voir des chhatri, des cénotaphes royaux sculptés dans le grès. La vue est malheureusement gâchée par un champ d'éoliennes!
 



Nathalie L. et Laurent nous quittent ce soir. Ils vont visiter seuls Udaipur puis aller se la couler douce à Goa avant de repartir en France. De notre côté, nous reprenons notre bonhomme de chemin et nous ralentissons un peu le rythme des visites qui a été très soutenu ces derniers jours. Il y avait tant de choses à voir et si peu de temps à passer tous ensemble.



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Après Jaisalmer, nous décidons de rejoindre Udaipur en prenant la direction de Barmer. On nous a assuré que la route était bonne. Cela nous évite de repasser par Jodhpur. Non seulement la route est telle qu'on nous l'avait dit mais en plus les paysages désertiques sont encore plus beaux qu'à Khuri et sans aucun touriste! Pendant 2 jours, nous roulons tranquillement et en milieu d'après-midi, nous nous arrêtons en pleine campagne, en essayant de nous éloigner un peu des habitations. Mais, même au milieu de nulle part, on n'est jamais seuls. A peine nous sommes-nous arrêtés que nous voilà entourés de curieux.
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de Jaisalmer à Barmer
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Govt Sec School (Rojiyanada)
A Rojiyanada, près de Barmer, on lous emmène jusqu'à l'école, au milieu du désert, où le directeur, un peu dépassé par ses 280 élèves, nous fait visiter les classes et nous invite à boire et à manger quelques biscuits. Il nous montre fièrement l'ordinateur de l'école; c'est vrai que c'est surprenant de voir un tel objet dans ce village. Les enfants sont surexcités et ce n'est pas la baguette du maître qui les impressionne. Lorsque nous quittons les enfants, c'est la fin des classes. La plupart des élèves nous raccompagnent jusqu'à notre véhicule. Ils sont tellement nombreux que je ne veux pas leur faire visiter le camping-car. Nous attendons qu'ils s'en aillent, mais malheureusement, les esprits s'échauffent et nous sommes obligés de nous fâcher pour qu'ils partent. Le lendemain, alors que je me dirige vers l'école pour apporter les photos que nous avons faites la veille, personne ne m'en tient rigueur et les enfants m'accompagnent de nouveau. Mais nous ne referons plus la même erreur, la prochaine fois, nous ferons visiter le camping-car, même s'il y a du monde.
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Govt Sec School (Rojiyanada)
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fermes (Rojiyanada)
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rencontre avec un gourou (Ahore-Gangava)
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Et d'ailleurs, pas plus tard que le lendemain, près d'Ahore, les visites reprennent. C'est d'abord un gourou qui vient nous proposer de fumer la ganja (marijuana), puis les gens des villages alentours...
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visites du camping (Gangava)
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Un jeune homme d'une vingtaine d'années, Pankaj, vient nous voir et nous invite à visiter sa maison. Sa mère nous y prépare un chai (thé au lait) délicieusement épicé et sucré avec le lait qu'elle vient de traire de la vache et sans jamais quitter le voile qu'elle porte sur son visage. Une des cousines de Pankaj me vernis spontanément les ongles. Elle s'apprête à faire de même à Jean, mais lui, réagit mieux que moi et a le temps de refuser. J'échappe quand même au henné dans les mains. Nous passons ensuite dans une autre maison où les habitants semblent plus riches; ils ont même une télévision et sur le toit un petit panneau solaire.
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invitation chez Pankaj (Ahore-Gangava)
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la mère de Pankaj (Ahore-Gangava)


Le lendemain matin, impossible de faire la grasse matinée, on tambourine déjà à notre porte. Les visites continuent et Pankaj vient déjeuner avec nous. Il promet de venir nous voir en France, dans quelques années...
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Pankaj (Ahore-Gangava)



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Nouvelle crevaison. C'est maintenant un caillou de plus de 3 cm qui s'est enfoncé dans le pneu. Il faut déjanter et coller un patch à l'intérieur du pneu. Nous avons encore de la chance, nous trouvons un réparateur à quelques centaines de mètres d'où nous sommes!
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2ème crevaison (d'Ahore à Ranakpur)



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rencontres à Ranakpur


En Inde et au Népal, nous rencontrons beaucoup de jeunes français qui "font la route". Cette fois, à Ranakpur, ce sont 3 couples de retraités qui nous épatent. Ils bourlinguent, pendant plus de 2 mois en Inde, sac à dos, ne voyageant qu'en train et bus et s'arrêtant dans les hôtels à quelques centaines de roupies (quelques euros). Chapeau! Même nous, habitués au confort de notre camping-car renâclons à utiliser les transports en commun.  
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bivouac au temple hindouiste dédié à Sûrya (Ranakpur)
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danses (Ranakpur)
Les temples jaïns de Ranakpur se trouvent au milieu de la chaîne des Aravalli. A part quelques hôtels, il n'y a rien alentour. Après avoir fait la visite, un des gardiens nous conseille d'aller nous garer sur le parking d'un temple hindouiste, 200 mètres plus loin. En effet, il n'est pas possible de rester sur place car aujourd'hui c'est le mela (la fête) et il y a foule. L'emplacement est idéal. Nous sommes gênés de troubler les pèlerins par notre présence, mais nous sentons bien que nous ne pouvons partir sans vexer le "manager" du temple. C'est d'ailleurs lui qui nous informe au fur et à mesure du déroulement des festivités dans les temples jaïns. Toute la nuit, les femmes et quelques hommes dansent. Leur rite ne prend fin qu'à 5 heures du matin, heure à laquelle, on décide des mariages à venir. Dans la matinée, tous les drapeaux des temples sont remplacés par des nouvelles bannières rouges et blanches. A midi, le thali (plateau repas), servi à volonté, est offert à tous les visiteurs. Nous déjeunons avec les pèlerins et quelques occidentaux.
 
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Personne? Bien sûr, la cantine régale aujourd'hui!
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thali offert aux pèlerins (Ranakpur)
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temples jaïns (Ranakpur)
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paon
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Perruches
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oiseau emblématique de l'Inde



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fort de Kumbalgarh
En quittant Ranakpur, nous allons visiter Kumbalgarh Fort. Nous partons en camping-car, par une route étroite, jusqu'à Saïra, en direction d'Udaipur. Nous montons ensuite dans un bus qui doit nous conduire au fort. Il est censé partir dans les 5 minutes qui suivent mais on comprend vite que le chauffeur attend que son véhicule soit plein et que nous en avons pour un moment à attendre. Finalement, nous choisissons de partir en jeep avec un chauffeur. On nous avait prévenu que la route n'était pas très bonne, c'est pour cela que nous n'avons pas voulu y aller en camping-car, mais finalement, la route est tout à fait praticable. Kumbalgarh Fort a été construit en 1458 par la Maharana Kumbha. Le château, perché à 1100 m d'altitude, est entouré d'une muraille de 36 km de long, qui est la plus longue muraille au monde après celle de Chine (8851 km!). A l'intérieur des murs, sont dispersés des centaines de temples .



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Rang Niwas Palace Hotel (Udaipur)



L'étape d'Udaipur permet de rattraper un peu le retard que nous avions accumulé dans notre travail. Comme je sens que certains vont ironiser sur le mot travail, je m'explique : tri des photos, mise à jour du site web, relance des compagnie maritimes pour le transfert de notre véhicule en Malaisie, préparation de la suite du voyage, lavage du linge, petites réparations dans le camping-car... L'hôtel où nous sommes garés est idéalement placé, au pied du City Palace. Nous pouvons aisément visiter une partie de la journée (City palace, balade sur le lac Pichola, promenades dans les rues...) et nous délasser le reste du temps, au bord de la piscine.
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Jag Niwas sur le lac Pichola (Udaipur)
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City Palace (Udaipur)
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le maharaja en personne
Shriji Arvind Singh Mewar d'Udaipur
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près de Dungarpur
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Nous quittons les routes principales et nous passons notre dernière nuit au Rajasthan près d'une rivière, à côté d'un temple. Quelques maisons en terre surplombent les collines. Des enfants curieux et crasseux tournent autour du camping-car. Nous sommes pour eux des extra-terrestres. Lorsque nous essayons de les approcher, ils se sauvent. Nous sommes loin des enfants effrontés de Rojiyanada! Si nous faisons quelques choses dans le camping-car, ils nous suivent de leurs yeux écarquillés en contournant le véhicule. Nous essayons de les amadouer en partageant avec eux quelques biscuits.
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"cheese!" (Dungarpur)
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femmes du Rajasthan
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hommes du Rajasthan



Madhya Pradesh

25/02/10 - 26/02/10

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près de Gujri
Nous retiendrons de notre bref passage dans le Madhya Pradesh les mauvaises routes empruntées par d'innombrables camions transportant des voitures fabriquées dans les usines automobiles de la région, les visages des hommes recouverts de couleur rose ou rouge par dévotion, les fêtes et les danses qui se déroulent un peu partout, les vaches aux cornes peintes, les champs de coton et de céréales mais surtout un splendide bivouac manqué au milieu des collines. Alors que nous venons de trouver un emplacement de rêve, des hommes s'arrêtent pour nous prévenir que l'endroit est dangereux; nous risquons d'y recevoir des pierres lancées par les hommes des bois. Mais quels hommes des bois? Il n'y a pas de forêt alentours! Nous décidons de rester sur place malgré leur avertissement, quand 2 policiers armés d'un fusil s'arrêtent et nous mettent en garde à leur tour. Le pouce qu'il passe sur leur gorge quand nous leur demandons ce que nous risquons nous décide à partir. Malheureusement, il fait nuit et la route est très dangereuse. Les camions, plutôt prudents la journée, se déchaînent la nuit. L'un d'entre eux manque d'ailleurs de se renverser en roulant dans un talus. Nous sommes heureux de rejoindre assez vite une grande route et de nous garer près d'un petit restaurant. Ce que nous n'imaginons pas, c'est que les 2 enceintes installées dans la bicoque vont tambouriner toute la nuit...
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de Dungarpur à Ajanta
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Maharashtra

26/02/10 - 05/03/10

Nous arrivons à Ajanta après 300 km de mauvaises routes, toujours en travaux, avec de nombreuses " diversions " et encombrées d'énormes camions. On aurait certainement pu emprunter de meilleures routes mais nous voulions découvrir les endroits un peu retirés... Peu importe les routes, puisque les grottes d'Ajanta, que nous visitons le lendemain, valent largement le détour. A flanc d'une colline, surplombant la rivière Waghore, 30 grottes bouddhiques ont été creusées entre 200 avant JC et 650 après JC. A l'intérieur des grottes, on devine, dans l'obscurité, des peintures représentant la vie de Bouddha ou des scènes de la vie de l'époque. Les colonnes, les statues et la nef des chaitya (sorte de chapelles) ont été creusées à une hauteur impressionnante. Dans les vihara (monastère), on imagine la vie des moines dans leur cellule entourant le sanctuaire.
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grottes bouddhiques d'Ajanta
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Bouddha dormant (Ajanta)
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chaitya (Ajanta)
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d'Ajanta à Ellora
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En route, nous dépassons des pèlerins et de nombreuses populations nomades qui transportent, sur leur charrette, tous leurs biens. Nous les retrouvons, un peu plus loin, installés sous des bâches ou des huttes en paille. Ils sont saisonniers dans les fermes ou travaillent à la construction des routes.



Les 34 grottes d'Ellora sont plus accessibles que celles d'Ajanta; elles sont situées au centre du village, à 2 pas de l'endroit où nous avons passé la nuit. Au nord du site, se trouvent les grottes jaïns, au sud, les bouddhistes et au centre, les hindouistes. Parmi tous les monuments creusés dans la roche, le plus impressionnant est le temple hindouiste de Kailasa, construit en 760. Ses dimensions, ses sculptures sont étonnantes. il représente le Mont Kailasa, la demeure de Shiva dans l'Himalaya. Sa construction a demandé un travail titanesque. 
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temple de Kailasa (Ellora)
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temple de Kailasa (Ellora)
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temples jaïns (Ellora)
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Happy Holi! (d'Ellora à Kashid)
Holi est une fête hindouiste à l'image de l'Inde; "Incredible". Les gens se saupoudrent de différentes couleurs puis s'aspergent d'eau. Mais pourquoi donc, ai-je voulu photographier un groupe de personnes en train de se barioler? A peine avais-je sorti l'appareil photo, qu'on m'a prise pour cible. J'ai du prendre mes jambes à mon cou pour rejoindre le camping-car sans être entièrement peinte. Partout en Inde, nous croisons des pèlerins, des processions, des fêtes religieuses, hindouistes ou musulmanes... La religion, en Inde, est omniprésente. Elle se manifeste partout, à tout moment.
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fête de Holi (Pune)



A partir de maintenant, nous n'avons plus qu'un objectif : rejoindre la côte de la Mer d'Oman et y trouver une ou plusieurs plages de rêve. Nous faisons en sorte d'éviter Mumbai (Bombay) et nous arrivons à Kashid, à 15 km de Murud, devant une plage splendide et déserte. L'endroit où nous nous garons est parsemé de déchets (c'est l'Inde!) mais la plage et la mer nous semblent irréprochables. On se baigne dès qu'on arrive.

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plage de Kashid
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Le matin et le soir, les vaches "nettoyeuses" nous rendent visite, les buffles viennent faire leur promenade sur la plage et les hommes y entraînent, à la course, leurs boeufs attelés à une charrette. Le village de Kashid est paisible; pas un touriste à l'horizon. Nous pensons donc avoir trouvé l'endroit idéal lorsque nous nous apercevons que des saletés polluent la mer et la plage. Après un long week-end de 3 jours, l'activité à repris bon train à Mumbai; c'est sans doute cela qui nous vaut cette saleté. Il faut nous éloigner de cette ville. Nous continuons notre route vers le sud.
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temple hindouiste (Kashid)
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lavage du linge (Kashid)
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les rues de Kashid



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de Kashid à Tarkarli
Il faut souvent contourner des bras de mer ou traverser des rivières où des hommes en barque draguent le sable et le chargent sur des camions à l'aide de seaux. Les rizières sont maintenant verdoyantes et la jungle quelquefois envahissante. Les premières églises chrétiennes, à l'approche de Goa, l'ancien territoire portugais, font leur apparition.
 
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Nous descendons jusqu'à Tarkarli. C'est un village de pêcheurs avec quelques touristes indiens; un endroit peu couru par les occidentaux. Notre quête d'un bel emplacement nous mène, par un chemin étroit, jusqu'à une impasse. Nous longeons la côte sans trouver de place pour notre véhicule. Chaque parcelle est occupée par les maisons du village. Nous n'avons plus qu'une solution si nous voulons nous baigner aujourd'hui, nous installer sur le parking d'un hôtel. En dépit d'une plage parfaite (nous aurons, sans doute, bien du mal à en trouver une aussi belle à l'avenir), nous ne restons qu'une journée sur place car l'emplacement n'est pas idéal.
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plage de Tarkarli



Goa

05/03/10 - 21/03/10
Nous en avons assez de rechercher un endroit pour nous poser, nous filons à Agonda, dans le sud de l'état de Goa. Nous sommes sûrs d'y trouver un bivouac au bord de la mer. L'endroit est référencé par de nombreux voyageurs.
La traversée de Goa se fait par de très bonnes routes au milieu des hôtels, night-clubs, commerces, immenses panneaux publicitaires... et nous sommes très surpris quand, après 70 km, nous retrouvons la campagne et nous débarquons dans le petit village d'Agonda, certes dédié au tourisme, mais sans exagération. Un emplacement nous attend au bout du village. 3 jeunes couples allemands et suisses sont déjà installés avec leur véhicule. Certains sont là depuis Noël.
Le village d'Agonda s'est développé touristiquement depuis 3 ans. Les hôtels ne proposent que des paillottes au bord de l'eau. Il n'y a pas de grands complexes. Les camping-cars bénéficient d'un emplacement de rêve, sur la plage d'un hôtel 5 étoiles qui n'a jamais ouvert ses portes ; les habitants, hostiles au projet, y ont mis le feu avant son ouverture, il y a une quinzaine d'années. On aperçoit encore les ruines des bâtiments sur les hauteurs. En attendant que la justice règle le conflit, des gens du village se sont approprié l'endroit et perçoivent l'argent de la location du parking.
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bivouac à Agonda
Voilà plusieurs jours que nous sommes installés au bord de la mer. Chaque matin, on nous livre le pain frais. En fin de matinée, le pêcheur nous propose sa pêche du jour et à midi, nous nous régalons de ses crevettes grises. Le reste du temps, nous nous baignons dans une eau à 30°C, nous nous baladons à pied, à vélo ou en scooter. Nous avons repris assidûment la course à pied malgré la chaleur (35°C). Et maintenant, nous n'avons plus qu'une envie : nous arrêter là!

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récolte du lait de coco
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sieste à l'ombre des cocotiers
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déjeuner au soleil
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sous le soleil
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plein d'eau au puits
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église catholique
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bungalows
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Pêcheur très sympa
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jus de canne à sucre
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dégustation de lait de coco
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massage ayurvédique
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coucher de soleil sur Agonda
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dauphin au large de Palolem
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yoga sur la plage d'Agonda
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yoga canin
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près d'Agonda
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Cola Beach
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Cola Beach
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Cabo da Rama



Karnataka

21/03/10 - 24/03/10

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Jog Falls
Après plus de 2 semaines passées sur la plage d'Agonda, nous quittons les touristes et poursuivons notre route. Nous serions bien restés plus longtemps mais notre visa arrive bientôt à terme et il faut que nous nous rendions à Chennai pour organiser notre prochain départ pour la Malaisie.
Sur les conseils d'un Anglais rencontré à Agonda, nous décidons de ne pas aller à Hampi, non que le site ne vaille pas le coup mais il fait maintenant trop chaud (plus de 42°C) et nous ne pouvons visiter les ruines de Vijayanagar dans de bonnes conditions. Nous descendons vers Belur en empruntant la route qu'il nous a conseillée (en très mauvais état au début du parcours) et qui passe par les Jog Falls, les plus grandes chutes d'eau du pays, bien peu impressionnantes à cette saison. Nous testons, aujourd'hui, les cartes que nous avons téléchargées sur le site Internet http://garmin.na1400.info/routable.phpparatifs" (cf. rubrique "Les préparatifs" et "Cartes et GPS) et recopiées sur notre GPS sur les conseils d'Alexandra, notre voisine d'Agonda. Dommage que nous ne les ayons pas eu plus tôt, cela nous aurait évité quelques détours!  
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Jog Falls
Nous ne pouvons faire tout le chemin dans la journée et c'est de nuit que nous nous posons au bord de la route pour dormir. Comme dans la plupart des endroits en Inde (sauf peut-être au bord de la mer dans le Tamil Nadu - cf. plus bas), on peut, sans problèmes de sécurité, s'installer où l'on veut. Par contre, il est très rare de se retrouver seul.



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de Kadur à Halebid



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temple de Channekeshava (Belur)
Les temples hoysala de Belur et Halebid ne nous ont guère impressionnés; peut-être en avons-nous assez vus et sommes-nous blasés? Le temple de Hoysaleswara d'Halebid est un peu plus charmant, situé au milieu d'un joli jardin au bord d'un étang. Chaque temple est richement décoré de sculptures, entre autre, de danseurs et de danseuses très sensuelles.
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temple de Hoysaleswara (Halebid)
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Jean subit un peu les visites aujourd'hui ; il est barbouillé, sans doute à cause d'une gastro-entérite. C'est pourquoi, nous nous arrêtons assez tôt de rouler. Nous nous installons près d'un étang. Il ne se passe pas longtemps avant que les curieux n'arrivent. Ce sont des écoliers qui rentrent de l'école ou des hommes et des femmes qui sortent de je ne sais où. Ils s'arrêtent tous pour savoir d'où nous venons et ce que nous faisons ici et, bien sûr, pour visiter le camping-car. Même si quelquefois les visites s'éternisent, c'est toujours un plaisir d'aller à la rencontre des gens. En même temps que nous leur faisons partager notre voyage, nous apprenons un peu de leur vie.
rencontres (Adagur)
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Sravanabelagola




C'est au moment le plus chaud de la journée, vers midi, que nous attaquons la montée des 614 marches creusées dans la colline rocheuses de Vindhyagiri et qui mènent à la statue de la divinité jaïne Gomateshvara. Haute de 17.50m, elle a été taillée, en 981, dans un seul bloc de granit. Parsemée de temple, la montagne nous offre un très beau panorama sur la ville de Sravanabelagola et ses alentours.
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Gomateshvara, divinité jaïne (Sravanabelagola)



Tamil Nadu

24/03/10 - 13/04/10

Nous tournons un peu en rond ; le prochain départ de notre camping-car en cargo nous préoccupe. Nous n'avons pas encore de réponse définitive. Nous prenons la décision de ne pas descendre plus au sud et d'aller voir les agents directement. Nous partons à Pondichéry où nous attend l'un d'eux. Une fois que tout sera réglé, nous aurons sans doute le temps de faire encore quelques kilomètres et quelques visites.
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tenue masculine au Karnataka et Tamil Nadu



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Lakshmi, déesse hindoue (temple de Madhamphathi)
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cocoteraie (Madhamphathi)
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mariés de Madhamphathi
Une de nos plus belles rencontres indiennes se fera à l'occasion d'un bivouac, avec les habitants d'un petit village où nous passons la nuit. Le soir, 2 hommes vont cueillir des noix de cocos pour nous faire goûter le lait puis nous emmènent chez l'un d'eux pour boire un chaï (thé). Sa bicoque, en terre et en paille, est rudimentaire : un lit, un fil pour étendre le linge et une télévision; la préparation des repas se fait dehors.
Près du temple où nous nous trouvons, s'organise un mariage qui aura lieu le lendemain. Nous assistons à la préparation du repas par le restaurateur du village. Le lendemain, à 8h30, on entend les tambours. Ils accompagnent le marié au temple. Celui-ci va être paré de bijoux, de peintures et de colliers de fleurs, pendant que la mariée se prépare à l'abri des regards. 1 heure plus tard, elle arrive avec une moue triste qui en dit long sur l'envie de se marier...  Les femmes ont revêtu leurs saris de soie mais les hommes sont habillés ordinairement; nous sommes loin des fastes du mariage auquel nous avions assisté à Agra. Après de longues bénédictions et des échanges de colliers de fleurs, de rituels avec des noix de coco et de bananes, la cérémonie se termine. Nous sommes conviés au repas que tout le monde prend par terre, assis sur une bâche; les assiettes sont des feuilles de bananier et nous mangeons le délicieux repas préparé la veille, avec les doigts.
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mariage (Madhamphathi)



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temple d'Arunachaleswar (Tiruvannamalai)




En traversant Tiruvannamalai, sur la route qui mène à Pondichery, nous nous retrouvons face à un des temples les plus imposants que nous ayons vus en Inde. Datant du XIème siècle, le temple d'Arunachaleswar compte 4 gigantesques gopuram (tour-portail pyramidale) dont une de 66 m de haut. Comme toutes les villes de pèlerinage, les marchands du temple et les mendiants entourent les monuments.



Ponditchéry
Comme la plupart des voyageurs, à Pondichéry, nous nous garons, pour la nuit, le long de la plage. La plage n'en est plus vraiment une depuis le tsunami de 2002 et les travaux d'aménagement engagés pour protéger le littoral. Pour la première fois depuis notre départ, nous passons une nuit très pénible à cause de la chaleur. Alors qu'il y a un peu de vent en soirée, la nuit, il n'y a plus d'air et comme la température ne descend pas en dessous de 29°C, c'est la fournaise dans le camping-car.  Pendant les quelques jours que nous passons dans la région, notre première préoccupation est de trouver un emplacement ombragé et venté. Ce n'est pas facile... Nous nous éloignons un peu de la ville et nous installons sur une plage. Nous y resterons 2 nuits sans problème malgré les mises en garde des habitants. Au milieu de le 3ème et de la 4ème nuit, c'est la police qui nous déloge. Nous ne pouvons pas rester sur la plage, nous risquons d'y faire de mauvaises rencontres avec des gens saouls et violents. Nous nous "réfugions" près d'un temple la première nuit et d'une station service la deuxième! Nous sommes un peu excédés car nous ne savons pas si c'est réellement dangereux ou si les policiers sont un peu trop zélés.

Chaque jour, nous faisons un petit tour dans Pondichéry. Cette ancienne colonie française (jusqu'en 1956) est plutôt agréable. Elle a gardée quelques bâtiments de style colonial français et aussi quelques gourmandises tels que la baguette de pain et les croissants. Comme il y a également de nombreux résidents occidentaux, on trouve quelques mets importés d'Europe dans les épiceries; donc au menu ces prochains jours : sandwich pâté moutarde. Hum! 
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le village de pêcheurs de Bommaiyarpalayam
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le Matrimandir (Auroville)
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le banian, arbre dont les racines aériennes plongent vers le sol pour former des troncs (Auroville)
Auroville est une communauté internationale fondée dans les années soixante à l'initiative de la Mère, Mirra Alfassa, une Française, suivant la philosophie du yogi indien Sri Aurobindo. Elle compte 2000 résidents permanents de 38 nationalités différentes.
Comme nous l'a expliqué Diego, un Suisse installé à Auroville depuis 29 ans, son village peut-être perçu, de l'extérieur, comme une secte. Il semble que ce soit bien autre chose. La communauté est très ouverte sur le monde extérieur. Des volontaires et des experts du monde entier s'y rendent régulièrement pour l'aider. Intrigués  et intéressés, nous y sommes restés 3 jours.
Chaque habitant d'Auroville travaille pour la communauté, dans la boulangerie, dans les fermes, au centre des visiteurs... Ils ne perçoivent pas de salaire mais une allocation qui leur permet tout juste de vivre. Malgré les difficultés, après plus de 40 ans d'existence, le village se développe. Les habitants ont transformé les terres arides en une vaste jungle en plantant plus de 2 millions d'arbres. Outre l'accent mis sur l'écologie, la spiritualité et la vie en communauté, le village développe plusieurs projets architecturaux intéressants. Le meilleur exemple est donné par le Matrimandir (Oratoire de la Mère). Ce bâtiment de forme sphérique, recouvert de panneaux dorés et entourés de 12 pétales ouverts en grès rouge, symbolise une nouvelle planète sortant de terre, un nouveau monde. Il a été entièrement construit par les résidents et des volontaires. Cela leur a pris 36 ans.
La Charte d'Auroville
Auroville n'appartient à personne en particulier. Auroville appartient à toute l'humanité dans son ensemble. Mais pour séjourner à Auroville, il faut être le serviteur volontaire de la Conscience Divine.
Auroville sera le lieu de l'éducation perpétuelle, du progrès constant, et d'une jeunesse qui ne vieillit point.
Auroville veut être le pont entre le passé et l'avenir. Profitant de toutes les découvertes extérieures et intérieures, elle veut hardiment s'élancer vers les réalisations futures.
Auroville sera le lieu des recherches matérielles et spirituelles pour donner un corps vivant à une unité humaine concrète.

                                                                                                        La Mère, le 28 février 1968



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le Temple du Rivage (Mamallapuram)
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les Cinq Ratha (Mamallapuram)
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les Cinq Ratha (Mamallapuram)
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Quelle chaleur! Il faut raser les murs...
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ou trouver de l'eau (Mamallapuram)
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tailleur de pierre (Mamallapuram)
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sculptures (Mamallapuram)
Cliquez pour agrandir l'imageAvant de rejoindre Chennai, la dernière étape de notre voyage en Inde, nous passons quelques jours à Mamallapuram. Il fait un soleil de plomb et il n'est pas question de s'installer en ville sur l'un des parkings de monuments. Heureusement, un hôtel équipé d'une belle piscine et d'une plage propre nous accueille. Tandis que nous visitons les monuments le matin, nous passons les après-midi dans l'eau.



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En Inde, la religion se manifeste partout, tout le temps. Les divinités, un  peu kitch, sont dans les maisons, sur le tableau de bord des véhicules, dans les jardins, peintes sur les murs...



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la plage de Chennai : une des plus grandes du monde
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Le départ de notre véhicule en Malaisie est retardé de 3 jours. Arrivés à Chennai le dimanche soir, nous devions faire partir le camping-car le jeudi suivant sur un cargo, mais il semble que notre agent n'ai pas fait les choses assez vite... Résultat, on tourne en rond. Nous nous sommes installés dans une guest house. Le lieu n'est pas idyllique mais nous avons pu garer notre camping-car sur le parking et nous avons la climatisation dans la chambre. Ayant pris soin d'éviter, jusqu'à présent,  les grandes agglomérations, nous découvrons, dans cette ville de 7 millions d'habitants, une image de l'Inde que nous n'avions pas encore vu. A cause de la chaleur et de la pauvreté, un grand nombre de personnes dort dans la rue le jour et la nuit. Il est presque impossible de se promener à pied tant les trottoirs sont défoncés et la circulation intense, sans compter les odeurs plutôt incommodantes. L'endroit le plus agréable est sans doute la plage où, le soir, une foule immense vient prendre le frais (30°C); les enfants font du manège sur une table actionnée manuellement ou font voler leur cerfs-volants au milieu des centaines de marchands de glace.
Nous profitons de cette semaine pour remettre à jour notre site Internet et préparer la suite du voyage. Nous restons le plus possible dans la fraîcheur de notre chambre ou dans les restaurants climatisés; chaque fois que nous devons sortir, c'est une corvée, d'autant que Jean est de nouveau malade et frissonne malgré la température élevée. 
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les rues de Chennai
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chargement sur le flat-rack (Chennai)
Ce n'est qu'à 1 heure 30 du matin que notre camping-car est enfin chargé sur le camion qui l'emmène au port. Nous venons de passer une après-midi et une partie de la nuit au dépôt avec nos agents, Lloyd et Soy. Il a d'abord fallu attendre l'agent logistique qui n'était pas à l'heure, puis Jean a dû démonter la plaque de protection du moteur pour que le douanier puisse vérifier le numéro de celui-ci, puis nous avons attendu le douanier qui avait 2 heures de retard, puis le camion, puis un papier pour que le plateau puisse être déchargé du camion, puis la grue qui devait le faire , puis une rampe pour monter sur le plateau qui était toute grippée (personne ne savait vraiment comment cela fonctionnait), puis il a fallu installer des planches, des sacs et des morceaux de bois pour combler le trou entre la rampe et le plateau, puis Jean a conduit le véhicule sur le plateau en espérant que tout l'amoncellement allait tenir, puis nous avons attendu patiemment que les amarres, les "scellées" et la bâche soient mises, puis la grue de nouveau pour poser enfin tout le chargement sur le camion qui, à son tour, a dû mettre 3 heures pour parcourir les 15 km qui le séparait du port. Une journée instructive mais épuisante! Tout le monde est resté zen et a gardé le sourire. Même le chauffeur routier que nous avons empêché de sortir de l'entrepôt n'a pas bronché et a décidé de dormir sur place...(cf. rubrique Cargos). A 2h00 du matin, nous traversons la ville et la vision des gens endormis sur les trottoirs nous saisit. Ils ressemblent à des cadavres que l'on aurait alignés après une catastrophe. 



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la cuisine indienne
Quel bonheur que la cuisine indienne! Notre impression des premiers jours était la bonne. Nous avons apprécié pleinement les assiettes de mix vegetables, green peas masala, le poulet au curry, masala, tikka ou tandoori, les fruits de mer et les poissons, les différentes sortes de riz tels que le Biryani ou le Pulao, sans oublier les pakoda (beignets). La plupart des plats sont en sauce et si épicés qu'il est préférable de commander des roti, naan, chapati ou parantha (pain) pour les accompagner. L'apéritif se compose d'un verre de lassi (lait) ou d'un jus de fruit frais avec quelques papad (crèpe sèche). La nourriture étant très bonne et peu coûteuse, nous avons mangé presque tous les jours au restaurant bien que très souvent, nous avions plaisir à seulement acheter quelques samosas dans la rue.
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En conclusion...
Déçus par les premiers jours que nous avions passés en Inde début janvier, nous n'étions pas très pressés d'y retourner. Nous avions bien tort. Nous venons d'y passer plus de 2 mois extras à la rencontre de gens formidables, dans des paysages de rêve. Si nous doutions, au départ, du bien fondé de se rendre en camping-car en Inde (les routes du nord étant apocalyptiques, et le terme n'est pas trop fort!), nous pensons maintenant que c'est un bon moyen de découvrir ce pays. Bien sûr, nous regrettons un peu de ne pas avoir pu bivouaquer où nous voulions, néanmoins, nous avons réussi à nous éloigner des grandes routes et à découvrir des endroits un  peu sauvages. Est-ce que ce sera plus facile en Malaisie? Nous le saurons bientôt.



Coups de coeur

La diversité des populations, des religions, des paysages, des monuments. L'impression de vivre des moments souvent extraordinaires et dépaysants
La gentillesse de la population. Loin d'être culottée comme nous le craignons, la plupart des gens, bien que curieux de notre étrange véhicule, se sont souvent montrés timides envers nous. 
              L'attente interminable du départ de notre véhicule dans la chaleur et la saleté de Chennai.



Feuille de route


Dates, nombre de kilomètres parcourus et étapes (description, coordonnées GPS, commodités)

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Sunauli
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Khalilabad
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Lucknow
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Firozabad
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Agra
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Dausa
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Jaipur
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Pushkar
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Jodhpur
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Khuri
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Jaisalmer
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Barmer Rojiynada
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Ahore Gangava
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Ranakpur
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Udaipur
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Dungarpur
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Gujri
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Fardapur - Ajanta
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Ellora
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Ahmadnagar
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Kashid (Mer d'Oman)
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Sangameshwar
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Tarkarli
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Agonda
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près de Kadur
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Adagur (près d'Halebid)
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Yadiyur
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Madhamphathi
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Ponditchéry
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Bommaiyarpalayam
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Auroville
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Mamallapuram
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Chennai

Infos pratiques

Dates Inde I  : du 28/12/2009 au 08/01/2010
Inde II : du 01/02/2010 au 13/04/2010
Décalage horaire + 4 h 30 / France en hiver; + 3 h 30 / France en été
Monnaie Roupie (Rs)
Inde I  : 01/2010 change 1 € = 65 Rs
Inde II : 02/2010 change 1 € = 61 Rs
              04/2010 change 1 € = 59 Rs
Coût de la vie peu élevé.
plats : de 40 à 300 Rs (moins de 1€ à 5€); visite sites/musées Unesco : 250 Rs (4€)
Pour les visites, les prix pour les touristes sont plus élevés que pour les Indiens.
Langue hindi ou d'autres langues régionales, anglais souvent parlé
Climat Inde I  :
  nord - janvier
            t° nocturnes : de 5 à 10°C
            t° diurnes    : de 14 à 25°C
            nombre de jours de pluie : 1
Inde II :
  nord - février
            t° nocturnes : de 6 à 15°C
            t° diurnes    : de 22 à 35°C
            nombre de jours de pluie : 1/2
  sud - mars/avril
            t° nocturnes : de 16 à 29°C
            t° diurnes    : de 30 à 40°C
            nombre de jours de pluie : 0
Visa Visa multiples entrées valable 6 mois à partir de la date d'émission obtenu
à Athènes en Grèce
  • 2 formulaires à remplir (justifier d'une adresse en Grèce)
  • 1 lettre de justification de demande de visa en dehors de France
  • 2 photos d'identité
  • passeport
  • photocopie du passeport
  • 67€ / personne
Obtention en 7 jours  ouvrables

ATTENTION : IL N'EST PLUS POSSIBLE DE QUITTER LE PAYS ET
D'Y REVENIR MOINS DE 2 MOIS APRES COMME NOUS L'AVONS
FAIT POUR VISITER LE NEPAL.

C'est une nouvelle loi applicable depuis cette année. Nous sommes passés à travers
les mailles des filets des douaniers.
Carnet de passage en douane obligatoire
Douane : entrée I Attari
  • 1er guichet : remplir formulaire sanitaire
  • 2ème guichet : enregistrement passeports et visas
  • 1er guichet douane : contrôle des passeports
  • 2ème guichet douane : déplacer le véhicule pour que soit contrôlé le n° de moteur
(Attention : ils voulaient contrôler le n° du moteur sur le bloc moteur lui-même mais
comme c'était trop compliqué, ils ont relevé celui de la carrosserie) et fouillé le
véhicule.
Enregistrement du CPD avec passeport du conducteur
durée : 1 heure 45
Douane : sortie I Banbasa
  • bureau immigration : enregistrement des passeports + formulaire à
remplir
  • douane : validation de la sortie sur le CPD avec passeport du conducteur
  • visite courtoise et curieuse du camping-car
durée : 1/2 heure
Douane : entrée II Sunauli (sortie Népal)
  • douane : enregistrement du CPD avec le passeport du conducteur.
Remplir le registre avec les informations du conducteur. Brève visite du cc.
  • bureau immigration : enregistrement des passeports + formulaire à remplir
durée : 1/2 heure
Douane : sortie II Chennai
camping-car : formalités dans la rubrique Cargos
nous : à l'aéroport de Chennai, remplir le formulaire d'immigration et présenter les
passeports 
Assurance camping-car Assurance au 1/3 , Inde et Népal pour 1 an : 3200 Rs soit 58€

Notre assurance prise en France, Cabinet Commereuc, nous couvre 3 mois
en dehors de la zone carte verte, c'est à dire 3 mois après l'Iran. Nous avons
demandé au responsable de Mrs Bhandari's Guest House à Amritsar de nous
conseiller une assurance; c'est l'agent qui s'est déplacé.
The Oriental Insurance Company LTD
Regd & Head Office: Oriental House, A-25/27, Asaf Ali Road, New Delhi 110 002
Contact Amritsar :
The Oriental Insurance, Quenn's road
Mr Kapoor : 94170774639
Mr Bhagat : 94170775574
Nombre de km Inde I  : 1030
Inde II : 5521
Nombres de jours - nuits Inde I  : 11
Inde II : 71
Nombre nuits camping sauvage Inde I : 6
Inde II : 19
Il n'est pas facile de trouver des emplacements libres. Il y a peu de zones non
habitées et les villages sont souvent très sales, donc pas attirants
Nombre de nuits hôtel 9
Diesel de 35 Rs à 40 Rs / l  (0.54 à 0.61 €)
Eau
Electricité prises françaises compatibles
Routes et autoroutes on roule à gauche.
Nombreuses portions payantes (routes, ponts...) : de 5 à 130 Rs
En ce qui concerne l'état des routes, on trouve de tout, du bon au très mauvais. Il
faut se méfier des voitures à contresens, des animaux, des vélos, des chameaux,
des piétons et de tout ce qu'on ne peut imaginer trouver sur une route!
Guide Lonely Planet Inde du Nord et Inde du Sud en français
Carte routière IMS India Road Atlas acheté dans un book shop à Amritsar (60 Rs)
Cartes GPS Garmin téléchargées sur http://garmin.na1400.info/routable.php (cliquer sur GPS pour les détails)
Téléphone carte sim vodafone : 500 Rs + recharge; très économique pour les appels en Inde
Internet cyber café, hôtels (20 à 100 Rs / heure)
carte sim Aircel valable dans toute l'Inde : 405 Rs pour environ 4 mois (fonctionne
plus ou moins bien)
Laveries service hôtels
Cargo cf. rubrique Cargos
Népal
Inde II
Malaisie I