Guatemala et Mexique I

Nicaragua
Amérique Centrale et Amérique du Nord : 21/11/12 - 15/10/13
Belize
Guatemala
Mexique
du 06/01/2013 au 13/02/2013

Trajet

Récit


Guatemala
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entrée au Guatemala (La Hachadura)


Après avoir enchaîné les passages de frontières depuis 1 semaine entre le Nicaragua et le Salvador, nous souhaiterions prendre notre temps au Guatemala mais, le camping-car peinant toujours à passer les vitesses, nous aimerions bien, une fois pour toutes, résoudre son problème d'embrayage. Le prochain garage Ford commercialisant des modèles Transit étant au Mexique, à quelques kilomètres de la frontière du Guatemala, nous décidons de le rejoindre sans tarder en prenant la route la plus rapide passant au sud du pays, la route no. 2.
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de la frontière à Santa Lucia Cotzumalguapa
En route vers le Mexique, nous nous arrêtons à Santa Lucia Cotzumalguapa afin d'y faire étape pour la nuit. Dans cette région cannière, ont été retrouvés, au milieu des champs, de monumentales sculptures de la civilisation pipil (de 500 à 700 ap. JC). Comme c'est dans la canne à sucre que se trouvaient les pierres, c'est tout naturellement qu'elles sont maintenant exposées dans une raffinerie de sucre, la raffinerie El Baul, sur les hauteurs du village. Un gardien nous ouvre la grille de l'usine afin que nous puissions les voir. Le petit musée contient une cinquantaine de sculptures gigantesques représentant des animaux, des personnages ou des crânes. Un véritable trésor archéologique presque inconnu. Et il semble bien qu'il y ait encore d'autres sculptures à découvrir dissimulées  dans la campagne. Après la visite du musée, nous restons sur place pour la nuit.
  
musée El Baul (Santa Lucia Cotzumalguapa)
Le lendemain dans l'après-midi, nous sommes déjà à la frontière de Tecun Uman - Cuidad Hidalgo. Comme nous le craignions, un agent de l'immigration guatémaltèque nous demande de payer une taxe pour sortir du pays mais, comme nous avions été prévenus par d'autres voyageurs que cette taxe était bidon, nous refusons de payer. A notre grande surprise, celui-ci n'insiste pas. Du côté de la douane et de la sortie du véhicule, tout est beaucoup plus clair et même très facile puisque le douanier nous propose d'enregistrer une sortie temporaire; lorsque nous retournerons au Guatemala, notre permis de circulation obtenu à la première douane sera donc encore valide.

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Mexique
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douane Tecun Uman - Ciudad Hidalgo
Côté Mexique, c'est également très simple; nous avons une autorisation de 7 jours gratuite et, le camping-car peut rester autant de temps que nécessaire s'il ne dépasse pas Tapachula, la ville frontière où nous nous rendons. Il n'y a même aucune paperasserie à faire.
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problème d'embrayage, encore! (garage Ford - Tapachula)
La frontière franchie, nous filons chez Ford. Nous sommes lundi et disposons d'une semaine entière pour faire réparer en espérant que cela suffise. Dès notre arrivée, un mécanicien prend en charge le véhicule et diagnostique un problème avec le vérin principal de l'embrayage. Ne disposant pas de la pièce en stock, il la commande à Mexico; elle sera sur place dans 2 jours. Nous en profitons pour faire commander un câble d'ABS (car depuis l'incident péruvien nous n'en avions plus) ainsi que des amortisseurs arrière pour remplacer les nôtres qui sont hors d'usage. Pour patienter, nous partons à Playa Linda (belle plage), à quelques kilomètres de Tapachula. Cette petite station balnéaire se trouve au bord de l'Océan Pacifique. Les habitants de Tapachula s'y rendent le week-end ou pendant les vacances profitant des restaurants avec piscine mais, le reste du temps, il n'y a personne. Nous nous installons près d'un de ces restaurants à l'ombre des pins.
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répit à Playa Linda
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encore une nuit passée dans un garage (Tapachula)


Lorsque nous rentrons à Tapachula, jeudi, le mécanicien change les pièces mais à la fin de la journée, tout n'est pas terminé et nous sommes contraints de dormir dans le garage. On commence à avoir l'habitude de passer des nuits dans les garages Ford! Le lendemain matin, tout est remonté; Jean part essayer le véhicule et il constate que l'embrayage ne fonctionne toujours pas correctement. Notre seule solution est maintenant de démonter l'embrayage pour voir où est le problème. Jean est d'accord pour le faire faire mais moi pas. J'en ai assez de perdre mon temps pour rien. Puisque le véhicule roule, on part et on verra bien.
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Que faire ?

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Guatemala
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de retour au Guatemala (Ciudad Hidalgo - Tecun Uman)
 
Dans l'après-midi même, on est de retour à la frontière guatémaltèque de Tecun Uman. On reprend la route du sud comme à l'aller mais, aujourd'hui, il y a beaucoup de circulation et on n'avance pas. En plus, il est de plus en plus difficile de passer les vitesses et Jean est contraint d'en changer souvent à causes des nombreux "tumulos" (dos-d'âne) qui se trouvent en travers de la route. N'en pouvant plus, à la première bifurcation menant aux Hautes-Terres, nous quittons la grande route en direction de Quetzaltenango. A quelques kilomètres de là, nous arrivons à Colomba, un petit village situé à 1000 m d'altitude. Ne trouvant aucun endroit pour dormir, nous demandons à un pompiste l'autorisation de nous garer sur le parking de sa station-service pour la nuit. La personne est charmante et nous accueille bien volontiers.
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Mayas Mam (de Colomba à Quetzaltenango)
Le lendemain, nous partons tôt en direction du Lago de Atitlan. Nous traversons de nombreux villages de montagne dont les habitants portent des costumes traditionnels, souvent différents d'un village à l'autre. Bien évidemment, on a envie de les photographier mais prendre des clichés des habitants n'est pas toujours facile. Dans certains pays, comme en Inde, il suffit de faire un petit geste pour demander et les gens posent pour vous avec un bon sourire; dans d'autres pays, c'est un peu plus compliqué, comme en Bolivie par exemple, où Jean a évité de justesse de recevoir une orange à travers la figure!
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Ici, au Guatemala, on commence par discuter puis par demander l'autorisation. On explique qu'on aimerait bien prendre une photo qu'on montrera ensuite à nos proches pour qu'ils découvrent le pays mais ça ne fonctionne pas très bien dans ces villages reculés. D'autant que la population ne parle pas espagnol mais le Mam, un dialecte maya. On hésite à insister puis on s'aperçoit que certaines personnes sont moins farouches que d'autres alors on tente notre chance avec elles. Elles sont, finalement, heureuses lorsque nous leur montrons la photo. Notre seul regret, dans ces moments-là, est de ne pas disposer d'une petite imprimante pour leur laisser la photo. Ce serait pour eux merveilleux. 2 fois seulement, au cours de ce tour du monde, nous avons fait développer nos images et les avons envoyées mais, nous ne savons pas si les personnes les ont reçues.
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de Colomba à Quetzaltenango
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Des costumes, des couleurs, nous en voyons beaucoup aujourd'hui et notamment sur le marché d'Almolonga, à quelques kilomètres de Quetzaltenango. Le Guatemala est réputé pour ses marchés typiques et puisqu'il y en a un peu partout dans le pays, nous avons décidé d'éviter les plus touristiques. Celui d'Almolonga est un petit marché qui se tient tous les samedis où l'on vend toutes sortes d'aliments ou d'objets usuels. Les habitants du village sont très souriants et avenants. Ils sont curieux de nous voir et beaucoup nous saluent.
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église San Pedro (Almolonga)


sur le marché d'Almolonga
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Almolonga
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San Andrès de Xecul



En repartant du village, on retraverse Quetzaltenango puis nous faisons un petit arrêt à San Andrès de Xecul pour voir la curieuse église jaune qui se trouve au milieu du village. Encore des couleurs!
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église de San Andrès de Xecul
Puis une belle route nous emmène jusque sur les hauteurs du lac d'Atitlan, près de Solola. De là, une autre route, vertigineuse cette fois, plonge jusqu'à Panajachel, notre prochaine étape. Si nous n'avions pas encore vu de touristes au Guatemala, c'est qu'ils étaient tous, ou presque, à Panajachel (c'est peut-être aussi parce que nous n'y avons pas encore passé beaucoup de temps)! Cependant, le village est assez charmant et la vue sur le lac et les volcans splendide. Nous nous installons sur un parking public, au bord du lac. Nous passons l'après-midi à flâner dans le village; on y fait quelques achats de vêtements et on réserve, pour le lendemain, un tour du lac en bateau.
lac d'Atitlan
Au réveil, le lendemain, Jean, préoccupé par l'embrayage du camping-car, me convainc de retourner à Tapachula pour régler, une fois pour toute, le problème. Alors, c'est décidé, aujourd'hui, nous faisons la balade sur le lac et, en fin de journée, nous reprenons la direction du Mexique.
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village sur les rives du lac d'Atitlan
Le circuit sur le lac et la visite de quelques-uns des villages se trouvant sur ses rives nous font oublier, le temps d'une journée, nos préoccupations. Ils sont très amusants ces villages que nous visitons; il y a d'abord San Marcos la Laguna essentiellement touristique à l'ambiance hippie et méditative. Là aussi, il y a de beaux costumes mais pas ethniques, plutôt de style année 70 et les gens que l'on rencontre ne parle pas une langue maya mais anglais. Ensuite, nous nous arrêtons à San Juan qui est beaucoup plus authentique car, ici, les touristes ne restent pas, ils ne sont que de passage. Dans ce village, on trouve de très jolis objets artisanaux, notamment des tissages et de belles peintures aux couleurs vives représentant des scènes de la vie quotidienne. 
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San Juan la Laguna
Puis nous avons un arrêt à San Pedro qui n'est intéressant que pour y faire une pause déjeuner et enfin, nous débarquons à Santiago Atitlan.
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en touc-touc, à la recherche de Maximon (Santiago Atitlan)
On y retrouve la vie plus originale des villages guatémaltèques. Les habitants ne se préoccupent guère des touristes qui font un petit tour dans le centre du village, achètent quelques souvenirs dans la rue principale ou rendent visite à Maximon, un saint vénérés par les Mayas. Nous ne manquons pas, nous non plus, de partir à la recherche de celui-ci dans les rues du village; chaque année, la statue de bois qui représente Maximon est déplacée d'une maison à l'autre. Si Maximon est un saint, ce n'est pourtant pas un ange; il fume, il boit et il aime l'argent. Le prêtre qui officie à ses côtés n'oublie d'ailleurs pas de nous dire de déposer une offrande. Nous, on n'est pas contre, des fois qu'il nous ait à la bonne et qu'il veuille exhausser nos voeux. On est un peu comme les Mayas, on mélange les religions des fois que; il faut mieux avoir plusieurs dieux avec soi en cas de problème.
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cérémonie en présence de Maximon (Santiago Atitlan)


Maximon (Santiago Atitlan)
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habitants de Santiago Atitlan
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église paroissiale de l'apôtre Santiago (Santiago Atitlan)
A 16h00, nous quittons Panajachel et roulons jusqu'à la nuit. On dépasse Queznaltenango et on regrimpe, par 2 fois, jusqu'à 3000 m d'altitude. On trouve, une petite station-service pour dormir à San Antonio Sacatepequez, à 2634 m d'altitude. Lorsque nous faisons sonner le réveil, à 4h00 le lendemain matin, il fait 2°C dehors et nous sommes frigorifiés. Bien que le soleil ne soit pas encore levé, nous reprenons la route pour arriver tôt à la frontière. La route sinue à travers les plantations de café. Quelquefois en bon état et quelquefois difficile, la route ne nous permet pas d'aller très vite; nous mettons 2h30 pour faire seulement 75 km et enfin arriver à El Carmen, une autre frontière proche de Tapachula. Il n'est pas encore 8h00 et nous devons attendre pour passer la douane.
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nouvelle sortie du Guatemala (El Carmen - Talisman)
 

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Mexique
A 9h30, nous sommes, de nouveau, dans le garage Ford de Tapachula. Pendant que les mécaniciens démontent l'embrayage, nous recherchons un hôtel pour passer les prochains jours.
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Ford Tapachula
Feuilleton "Embrayage", les derniers épisodes ?
  • Lundi 14 et mardi 15 janvier : démontage et diagnostic; d'après le mécanicien, il faut, de nouveau, changer toutes les pièces de l'embrayage qui se sont abîmées car le volant bimasse était en mauvais état.
  • Mercredi 16 : recherche des pièces au Mexique, mais, celles-ci sont introuvables dans le pays bien que notre modèle Ford Transit soit présent
  • Jeudi 17, vendredi 18 : recherche des pièces à l'étranger. Elles sont disponibles en Angleterre en  13  jours! On fait des pieds et des mains pour accélérer l'arrivée des pièces en contactant notamment le service clientèle de Ford Mexique et 8 jours plus tard, alors que nous sommes retournés à Playa Linda pour attendre, on nous annonce qu'enfin, les pièces sont arrivées au garage.
  • Mardi 29 : les pices sont réceptionnées depuis vendredi dernier, le travail est terminé et le véhicule est testé par le chef d'atelier. Nous payons la facture et partons faire nos propres essais. Après quelques kilomètres, Jean s'aperçoit que le problème persiste. Le changement d'embrayage n'a rien résolu. Super les gars, vous en êtes à 2 diagnostics mauvais! Nous retournons au garage et nous mettons un peu la pression sur le responsable du garage qui, enfin, semble vouloir se bouger; jusqu'à présent, il nous ignorait royalement.
  • Mercredi 30 : je suis restée à l'hôtel car ces interminables heures d'attente dans le garage m'usent les nerfs. Vers midi, Jean m'appelle et me demande de le rejoindre chez Ford car il y a un nouveau problème, un problème de moteur cette fois. Alors que le chef d'atelier roulait pour tester le véhicule, le moteur a soudainement perdu de la puissance; le moteur ne dépasse plus les 3000 tours. Diagnostic : diesel pollué, il faut le vidanger et changer le filtre à diesel. Après vidange, le moteur ne fonctionne pas mieux. Encore une erreur de diagnostic et une mauvaise nuit à passer en attendant de trouver le problème. Depuis le début, Jean ne croit pas au problème de diesel et oriente le mécanicien sur un problème électronique dû à une intervention sur le véhicule mais, en attendant, on tremble de peur d'avoir, comme plusieurs voyageurs avant nous, un problème plus grave sur le moteur...
  • Jeudi 31 : le problème moteur est résolu. Vrai ou pas, il semble que le mécanicien, en remontant les pièces ait coincé un câble, ce qui provoquait une alerte sur le moteur et empêchait celui-ci d'accélérer. Toujours aussi forts les gars! Cependant, avant d'arriver à cette conclusion, une pièce électronique a été remplacée sous la pédale d'accélérateur...
  • Vendredi 1er février : rien de nouveau sinon que l'embrayage est de nouveau démonté et que tout le monde s'active à trouver la panne
  • Samedi 2 février : à midi, nous sommes au garage mais, après 3 semaines sans résultat, on a décidé de partir; on n'y croit plus et on n'a pas envie d'attendre, d'autant que lundi prochain est férié. Pourtant, on a tort de ne plus y croire car, à 14h00, le chef d'atelier, sans nous dire ce qui a été fait, demande à Jean de venir essayer le camping-car et cette fois, MIRACLE, l'embrayage fonctionne correctement! C'est tellement inespéré qu'on a toujours du mal à y croire.
Alors d'où venait le problème? Sans doute d'un simple réglage à effectuer au moment du montage de l'embrayage. Ce réglage n'avait pas été fait à Bogota. Cette simple intervention nous aurait économisé quelques euros, ne nous aurait pas fait perdre 4 semaines et nous aurait permis de profiter, l'esprit tranquille, de ces 4 derniers mois de voyage. Faire réparer un véhicule alors que l'on est itinérant est souvent compliqué; l'approvisionnement des pièces est un problème et la compétence du garage un autre. Nous avons, sur ce coup-là, manqué de chance. Pour conclure sur cet épisode "Ford Tapachula", il faut savoir que personne ne s'est excusé de nous avoir fait perdre notre temps et notre argent à cause de diagnostics foireux; au contraire, alors que nous quittions le garage, le chef d'atelier nous réclamait le paiement de la dernière pièce changée (pour rien). Dans sa grande générosité, il nous offrait le filtre à diesel (lui aussi changé pour rien) en dédommagement des 40 litres de diesel qui avaient été vidangés lors du nettoyage du réservoir. Alors que nous refusions de lui payer cette ultime pièce, il a eu le culot de nous trouver malhonnêtes. A vous de juger!

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centre-ville de Tapachula
 



Mais que fait-on pendant 3 semaines à Tapachula? D'abord, on s'ennuie car, Tapachula, ville de 150'000 habitants, a beau être animée, elle n'a pas grand intérêt pour nous. En plus, on n'a pas tellement le goût à prendre du bon temps; on a la tête ailleurs et on a besoin d'être présents chez Ford pour s'assurer que l'on s'occupe de notre véhicule.
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centre culturel de Tapachula
 
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en route pour la plage
 
Cependant, la deuxième semaine, alors que nous attendons la réception des pièces détachées, nous nous absentons de Tapachula pendant quelques jours. Nous retournons à Playa Linda, histoire de profiter de la mer et du soleil. Comme nous sommes comme 2 lions en cage depuis quelques jours, nous enfourchons nos bicyclettes pour nous y rendre. Même si le service de bus "collectivo" est beaucoup plus pratique, faire du vélo nous défoule et nous donne l'impression d'être plus indépendants, un peu comme avec notre camping-car.
 
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Playa Linda
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De retour à Tapachula, nous décidons de nous rendre à l'Alliance Française. Nous y faisons la connaissance de Catherine, la jeune directrice et de Leslie et Marion, 2 jeunes professeurs de français. Cela nous procure l'occasion de rencontrer également quelques élèves mexicains qui apprennent le français et de faire découvrir notre voyage. A ce propos, à peine rentrés à notre hôtel, nous recevons un email envoyé par un des élèves en 2ème année, Marco, sans doute un des messages les plus enthousiasmants et émouvants que nous ayons reçus depuis que nous voyageons. Voilà quelques phrases écrites par Marco :
"Je vous dis que je n'avais aucune idée qu'un couple pourrait faire le Tour du Monde comme vous.
J'ai révisé votre site et je vais m'organiser pour le lire tout, avec tranquillité. Je suis tombé amoureux de votre site et votre expérience. Je crois que je n'ai pas eu l'opportunité de vous dire que je vous apprécie beaucoup, et je vous admire beaucoup aussi.
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séance "chamallow" ou de décompression (Tapachula)


Vous me faites penser et reflechir sur l'indescriptible beauté du monde, de chaque lieu qu'on doit connaître, qui nous attendent. Vous m'avez vraiment motivé a travailler beaucoup pour voyager pour tout le Monde. Je suis TRES content pour vous, pour votre histoire, votre expérience. Je vous félicite et j'espère que vous ne m'oubliez pas, parce que vous devez savoir que je vais faire le tour du monde..." Soit tranquille, Marco, on ne t'oubliera pas et si, pendant ton futur tour du monde, tu passes par la France, n'oublie pas de nous rendre visite.
A l'Alliance, nous faisons également la connaissance de Romain et Christine, 2 jeunes Français habitants Mexico. Romain est photographe et expose, en ce moment, quelques unes de ces photos dans différentes villes mexicaines.
Grâce à Catherine, Romain et Christine, nous passons donc nos dernières soirées à Tapachula entre Français mais aussi en compagnie de Mexicains, dont le mari de Catherine. Cela nous permet de décompresser et d'oublier, pour quelques temps, nos problèmes de véhicule.
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élèves et professeur de l'Alliance Française de Tapachula
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soirée franco-mexicaine (Tapachula)
Comme le dit Catherine, on ne choisit pas de venir à Tapachula, on y vient tout simplement et on découvre cette ville qui, a priori, ne retient pas les voyageurs mais qui l'a retient, elle, depuis plusieurs années et qui nous a retenu, nous, pendant quelques semaines. L'image que l'on retiendra de Tapachula, c'est celle d'une ville tranquille dont la population est accueillante et sympathique mais ...
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au revoir Tapachula
... quel plaisir de la quitter et de reprendre la route à bord de notre camping-car. Enfin !

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Guatemala
Nous passons, une fois encore, la frontière entre Cuidad Hidalgo et Tecun Uman pour rentrer au Guatemala. La route no. 2 que nous avions prise, il y a 3 semaines, pour rejoindre le Lac d'Atitlan et qui nous avait parue infernale, nous semble très agréable maintenant que l'embrayage fonctionne correctement.
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Antigua dominé par le volcan Agua
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Françoise, Jacky, Marc, Laure, Lucie et Norah (Antigua)
Avant de quitter le Mexique, nous avions envoyé un message à Françoise et Jacky, un couple de voyageurs français qui nous avait contactés il y a quelques mois et avec qui nous avions convenu de nous rencontrer au Mexique ou au Guatemala. Nous n'avions guère l'espoir de les retrouver après notre long arrêt forcé au Mexique et pourtant, en arrivant sur l'aire de camping publique de la ville d'Antigua, nous avons la bonne surprise d'apercevoir leur bus aménagé de 12 m de long, Franky, que nous reconnaissons aussitôt. Il y a, sur place, d'autres véhicules de voyageurs, des franco-suisses, Marc et Laure et leur 2 petites filles, des Québéquois, des Allemands... Il faut dire que cet endroit est bien connu par tous les voyageurs en camping-car qui s'y retrouvent lors de leur passage à Antigua. Cet emplacement se trouve sur un grand terrain, en plein centre-ville, il est gardé par la police touristique, possède toutes les commodités et est gratuit (il est néanmoins demandé de participer à l'entretien en offrant des produits de nettoyage).
Voici donc un très bon endroit pour se retrouver et partager une soirée entre voyageurs mais, après quelques heures passées chez Jacky et Françoise, que notre camping-car nous parait petit, si petit... et en plus, il n'a même pas de machine à laver, de four ou de micro-ondes... Notre lit est minuscule, notre canapé aussi... Vite, vite, ne pensons plus à ce que nous venons de voir, parce que finalement, on est bien dans notre camping-car. D'un autre côté, notre "petite taille" nous permet de passer un peu partout, même si Jacky semble totalement maîtriser son véhicule comme il nous le prouve en quittant, le lendemain, le parking par un accès un petit peu étroit pour son engin.
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antiques monuments d'Antigua
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Alors que nous ne pensions faire qu'une simple visite d'Antigua, nous sommes séduits par cette jolie ville coloniale et y restons plusieurs jours. En général, ce genre de ville "musée", classée au Patrimoine Mondial par l'Unesco, manque de caractère; ce n'est pas le cas de l'ancienne capitale du Guatemala. Les innombrables monuments détruits par le grand tremblement de terre en 1773 et laissés à l'état de ruines lui confèrent un certain mystère, une histoire. Nous aimons nous promener dans ses ruelles et découvrir derrière les façades détruites, comme celles de l'église San Francisco, les murs et les jardins qui s'y cachent et nous laissent entrevoir la grandeur passée des monuments anciens.






L'autre raison pour laquelle nous restons si longtemps est que, de retour d'un footing sur le Cerro de la Cruz, Jean se sent très fatigué. Dans la nuit, il est soudain très fiévreux et il tremble de froid. Le lendemain, il ne va pas mieux et il doit consulter un médecin. Celui-ci ordonne de faire des analyses et il s'avère que les résultats ne sont pas bons. Jean est victime d'une forte infection qu'il doit soigner au plus vite et qui risque de le fatiguer pendant plusieurs semaines, voire plusieurs mois. Les prochaines analyses, dans quelques semaines, nous diront s'il va mieux. En attendant, il doit se reposer et, surtout, se ménager, ce qui risque de ne pas être facile à lui faire entendre!
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Antigua


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anciens bus américains reconvertis
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Lorsque nous quittons Antigua, nous nous arrêtons dans la banlieue de Guatemala City pour faire remplir nos bouteille de gaz puis, nous traversons, sans le vouloir mais néanmoins sans difficultés, le centre de la capitale avant de prendre la direction du Lago de Izabal situé près de la frontière avec le Honduras. Nous nous arrêtons peu avant ce lac pour faire halte à Quirigua, un site archéologique maya. Nous dormons sur le site avant d'en faire, le lendemain, la visite. D'ailleurs, nous ne traînons pas au lit ce lendemain matin car un nuage de minuscules mouches envahit notre véhicule, ignorant les moustiquaires. En quelques secondes, elles nous piquent de la tête au pied. Aie, aie, aie!
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stèles monumentales de Quirigua
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au moment de la redécouverte de Quirigua
N'ayant pas fait le détour pour nous rendre sur le site de Copan au Honduras et ayant seulement entre-aperçu quelques vestiges de celui d'Izapa près de Tapachula au Mexique, Quirigua est le premier site maya que nous visitons. Il ne reste, de ce grand centre commercial, qui connut son apogée aux 8ème et 9ème siècles, peu de monuments, si ce n'est une petite acropole, mais celle-ci possède de monumentales stèles sculptées, pour la plupart à l'effigie du chef Cauac-Ciel, qui sont remarquables et dont la plus grande dépasse les 80 mètres de haut. On y devine facilement les dessins ainsi que les hiéroglyphes taillés dans la pierre qui racontent l'histoire du peuple ayant vécu à Quirigua. Un endroit qui vaut le détour.
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acropole de Quirigua
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représentation du chef Cauac-Ciel (Quirigua)
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sculptures (Quirigua)
Il est encore tôt, le matin, lorsque nous quittons Quirigua. Nous roulons jusqu'à Rio Dulce, village se trouvant sur les rives du lac de Izabal. Avec son accès direct à la mer des Caraïbes, le lac de Izabal constitue une base idéale et sure pour les propriétaires de voiliers. Rio Dulce est le lieu de rendez-vous des voileux qui trouvent ici, un bel environnement pour passer quelque temps et s'approvisionner ou faire quelques réparations sur leur bateau. Dans les rues, l'ambiance est cosmopolite et l'on entend plus facilement parler anglais ou français qu'espagnol. Sur place, nous pensions pouvoir réserver une croisière pour aller plonger en mer mais, cela ne semble pas très évident à organiser depuis Rio Dulce. De plus, Jean est toujours fiévreux et il ne serait pas raisonnable de partir plonger ces prochains jours.
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Rio Dulce
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marina de Rio Dulce
Alors nous repartons et, une fois n'est pas coutume, nous nous arrêtons dans un parc privé qui possède un camping, quelques chambres à louer, un restaurant et qui propose quelques attractions, la finca Ixobel, tout près du village de Poptun nous offre le confort dont nous avons besoin aujourd'hui. L'environnement est superbe, il fait beau mais pas trop chaud; c'est l'endroit idéal pour se reposer. Il y a même un bassin pour se baigner. Nous y retrouvons des voyageurs allemands qui descendent vers le sud et avec qui nous échangeons quelques bons plans.
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la finca Ixobel (Poptun)
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Après 2 journées passées à Ixobel, Jean se sent beaucoup mieux; la fièvre semble avoir disparue. Il est prêt à affronter la visite de Tikal, la cité maya la plus connue et la mieux restaurée du Guatemala.
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En route, nous faisons halte à Santa Elena et Flores, au bord du lac Peten Itza. Nous y faisons de grosses courses car, les 2 prochains jours, nous serons isolés puis, après, nous entrerons au Belize, pays réputé très cher. Nous faisons également le tour de l'Isla Flores, sympathique petit îlot où se concentrent hôtels, restaurants et touristes en route, eux aussi, pour Tikal.
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Flores et les rives du lac Peten Itza
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Peu avant 18h00, nous arrivons à l'entrée du parc national de Tikal. Comme il est tard, nous pouvons entrer en achetant un billet valable pour le lendemain. Nous bivouaquons sur le parking des visiteurs à côté du camping et, le lendemain matin, vers 8h00, nous partons à la découverte de cette vaste cité maya vieille de plusieurs millénaires. Le temps est brumeux et nous ne regrettons pas de ne pas nous être levés à 5h00 pour voir le lever du soleil depuis le sommet du temple IX; nous n'aurions rien vu!
la grande place de Tikal
Le parc national de Tikal est gigantesque, plus de 500 Km2 de jungle au milieu desquels se trouvent les ruines de la cité maya. A mesure que l'on progresse, suivant scrupuleusement les sentiers et notre plan (indispensable), nous dépassons tout d'abord quelques groupes de bâtiments en pierre avant de découvrir la place centrale, délimitée, à l'est par le temple du "Grand Jaguar" et à l'ouest par le temple des "Masques", tous deux construits en 700 ap. JC. Le premier temple mesure 47 mètres de haut et le second 38 mètres. Au nord et au sud, diverses constructions complètent cette place, notamment, le "Palais à 5 étages", magnifique ensemble qui ressemble à un labyrinthe. De tous les temples, la pyramide du "Serpent Bicéphale" sur  lequel on peut monter pour dominer le parc et ses monuments ainsi que le temple V sont ceux que nous préférons. Ce sont également les plus hauts du site avec leurs 64.60 m et 51 m respectivement.
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Tikal
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Toute la matinée, nous arpentons les sentiers qui mènent aux différents édifices. Le site est parfaitement aménagé et c'est un réel plaisir de le visiter même s'il fait parfois chaud, surtout lorsque l'on quitte les sous-bois et que l'on escalade les temples sous un soleil de plomb.
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El Remate, au bord du lac Peten Itza
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Après cette belle visite, nous avons hâte de retourner à El Remate, un petit village situé au bord du lac Peten Itza, à une quarantaine de kilomètres de Tikal; nous y avons repéré, à l'aller, une aire de pique-nique, au bord de l'eau où nous pourrons nous baigner et passer la nuit. Après cette chaude journée, se baigner est un régal.
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sur la route de Yaxha

Dans cette région du Péten, Tikal n'est pas le seul site archéologique que l'on peut visiter. Il y en a plusieurs disséminés eux aussi dans la jungle. Certains sont accessibles en véhicule, d'autre en barque et d'autres seulement à pied. Certains ont été restaurés, d'autres pas du tout. Parmi ceux qui sont accessibles en camping-car et qui ont été aménagés, il y a le site de cérémonie de Yaxha, accessible par une piste en terre en bon état à partir de la route menant à la frontière belizienne. Avant de quitter le Guatemala, nous nous y arrêtons. Bien moins grand et moins restauré que Tikal, Yaxha n'en est pas moins intéressant. Comme à Tikal, l'environnement est magique; on découvre les temples à mesure que l'on évolue dans la jungle et lorsque l'on monte au sommet des pyramides, on a une superbe vue sur la canopée et le lac Yaxha. Durant la balade, les singes hurleurs rugissent tandis que les singes-araignée jouent dans les branches autour de nous. Le petit "plus" de ce site est qu'il est peu connu et qu'on a le plaisir de le visiter seuls, sans aucun autre visiteur ou presque. Par contre, ce soir, nous ne nous baignerons pas dans le lac pour nous rafraîchir car "attention danger", il y a des crocodiles.
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site maya de Yaxha
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En conclusion...

Ces quelques jours passés au Guatemala nous auront permis de découvrir une population dont le mode de vie demeure traditionnel et qui, malgré les dizaines d'années de guerre civile et de répression conserve une joie de vivre et réserve, aux visiteurs, un accueil chaleureux. Quoi de plus dépaysant et de plus agréable?
L'intérêt du Guatemala est multiple: nous y avons aimé les paysages naturels, les sites archéologiques mayas, la charmante Antigua, les villages traditionnels. En résumé, nous y avons tout aimé!
Partons maintenant explorer ce qui fut, un jour, une région du Guatemala, le Belize...




Coups de coeur

les costumes des populations montagnardes de la région de Quetzaltenango et du Lago de Atitlan
les sites mayas de Tikal, Yaxha et Quirigua
les mauvais diagnotics du garage Ford de Tapachula qui nous ont fait perdre notre temps et notre argent



Feuille de route


Dates, nombre de kilomètres parcourus et étapes (description, coordonnées GPS, commodités)

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GU-Santa Lucia Cotzumalguapa
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MX-Tapachula
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MX-Playa Linda
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MX-Tapachula (garage Ford)
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GU-Colomba
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GU-Lago de Atitlan-Panajachel
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GU-San Antonio Sacatepequezl
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MX-Tapachula (hôtel)
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MX-Playa Linda (hôtel)
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GU-Antigua
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GU-Quirigua (site maya)
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GU-Poptun - Ixobel
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GU-PN Tikal (site maya)
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GU-Lago Peten Izal - El Remate
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GU-PN Yaxha  (site maya)



Infos pratiques

Mexique :

voir Mexique II ou cliquer Infos pratiques

Guatemala
Dates du 06/01/2013 au 07/01/2013
du 11/01/2013 au 14/01/2013
du 03/02/2013 au 13/02/2013
Décalage horaire + 6 h / France en hiver; + 7 h / France en été
Monnaie le quetzal (Q)
change 1 € = 10.31 Q
Coût de la vie très bas. Plat à partir de 40 Q (4€); entrée de site de 80 à 150 Q (de 8 à 15€). Les prix des biens de consommation courante sont très peu élevés.
Langue espagnol et une vingtaine de dialectes mayas
Climat janvier/février : temps sec, chaud, ensoleillé la journée (environ 30°C) avec des nuits de 21 à 26°C. En altitude (2500 m), nuit à 2°C!
Douane : entrée 1 SA/GU La Hachadura sur la route CA2 (N13 51.590 W90 05.213)
se garer devant le bâtiment de l'immigration
nous : au 1er guichet, présenter les passeports; on a obtenu un visa de 90 jours - le nombre de jours passés au Nicaragua; le visa est commun pour les 2 pays apparemment
camping-car : bureau des douanes (juste après la banque)
1) Présenter la carte grise du véhicule, le passeport et le permis de conduire du conducteur principal + 1 photocopie de chaque document (la copie du visa se trouvant sur le passeport a été faite par le douanier lui-même) et la copie du permis de circulation du Salvador (douane précédente). Remplir un formulaire.
2) Aller payer 160 Q à la banque avec un reçu
3) Revenir à la douane avec le reçu visé par la banque
On a obtenu un permis de circulation de 90 jours et une vignette à coller sur le pare-brise du véhicule
durée : 1 heure
Douane : entrées 2 et 3 MX/Ciudad Hidalgo - Tecun Uman (N14 40.596 W92 08.862)
se garer devant la 1ère guérite et faire fumiger le véhicule (coût 40Q)
nous : au guichet se trouvant derrière le bureau de fumigation, présenter les passeports; on a obtenu un visa de 90 jours
camping-car : présenter le permis de circulation obtenu lors de la 1ère entrée et la faire viser dans le bureau de douane se trouvant juste avant la barrière pour entrer dans le pays. L'agent vient contrôler le véhicule (no. de châssis, no. de plaque d'immatriculation et propriété avec le passeport et la carte grise du véhicule)
Le douanier nous a donné une carte du pays.
Douane : sortie 1 Tecun Uman - MX/Ciudad Hidalgo (N14 40.596 W92 08.862)
nous : présenter les passeports pour valider la sortie. Sur les conseils d'autres voyageurs, nous avons refusé de payer les 20 Q/pers que l'on nous réclamait (on a prétendu que notre employeur, un guide touristique connu nous avait dit de ne pas payer). Le policier a accepté sans difficulté.
camping-car : dans le bureau de la douane se trouvant avant le bureau d'immigration, nous avons demandé une sortie temporaire. La sortie temporaire a été enregistrée par le douanier sur présentation de notre permis de circulation obtenue à l'entrée dans le pays et du passeport du conducteur principal. Nous avons conservé le même document le permis de circuler.
Douane : sortie 2 El Carmen - MX/Talisman (N14 57.892 W92 08.818)
Se garer devant les bureaux de la douane. Les bureaux d'immigration se trouvent un peu plus loin sur la droite.
nous : présenter les passeports pour valider la sortie. On nous a encore demandé de l'argent mais on n'a rien donné prétextant qu'on n'avait pas payé lors de la 1ère sortie
camping-car : dans le bureau de la douane se trouvant avant le bureau d'immigration, nous avons demandé une sortie temporaire. La sortie temporaire a été enregistrée par le douanier sur présentation de notre permis de circulation obtenue à l'entrée dans le pays et du passeport du conducteur principal. Nous avons conservé le même document le permis de circuler. Attention, le bureau des douanes n'ouvre qu'à 8h00 du matin.
Douane : sortie 3 Melchor de Mencos- BZ/Benque Viejo (N17 03.653 W89 08.697)
nous : présenter les passeports pour valider la sortie.
camping-car : rendre le permis de circuler et la vignette donnés à l'entrée dans le pays. On nous rend un papier qui confirme la sortie du véhicule.
Assurance camping-car pas d'assurance. On ne nous en a pas réclamée et on n'en a pas cherchée
Nombre de km 1'683
Nombres de jours - nuits 14
Nombre de nuits camping nous avons fait peu de bivouacs sauvages, pas seulement en raison de l'insécurité mais surtout parce que nous avons passé peu de temps dans le pays et que nous avons utilisé, pour nous faciliter la vie, des points donnés par d'autres voyageurs.
Diesel de 31 à 34 Q environ le gallon (3.8l) soit environ 0.8 €/l;
Eau sur les aires de bivouac
Electricité 110 V - prises à 2 fiches plates parallèles nécessitant un adaptateur.
camping-car : nous avons basculé l'interrupteur de la centrale électrique sur 110 V au lieu de 220 V
Gaz Remplissage de bouteilles :
Nous avons pu faire remplir notre suédoise à Guatemala City
Usine Tropigas - km 18 ca. Roosevelt dans le sens Guatemala - Antigua
79.20 Q / 20 lbs soit 0.85 € / Kg
(N14 37.396 W90 36.289)
Routes et autoroutes l'état des routes est bon général avec quelques portions de route en mauvais état et de nombreux dos d'ânes, notamment entre la frontière d'El Carmen et Quetzaltenango. La plupart des routes que nous avons empruntées étaient asphaltées
Guide Lonely Planet en français
Carte routière carte touristique donné par un douanier à la frontière de Tecun Uman à notre 2ème entrée
Internet peu de réseaux wifi non sécurisés; cyber-cafés dans les lieux touristiques pour 5Q/h soit < 0.50€
Laveries Antigua, laverie machines self-service (calle de la Sangre de Cristo; proche bivouac): 25 Q/ machine à laver et 25 Q/sèche-linge, soit 5 € / machine pour laver et sécher
Nicaragua
Guatemela
Belize