Panama | | du 21/11/2012 au 05/12/2012 |
| | | | Avion ou voilier? C'est à la dernière minute que nous nous décidons de quitter, en bateau, la Colombie. Le jour où notre camping-car embarque sur le cargo Toronto, à Carthagène, nous montons à bord du Santana, un catamaran de près de 15 m. |
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Sur ce grand catamaran qui peut accueillir 16 personnes, nous ne sommes que 7, Hanna et Randy, 2 Norvégiennes, Andreas, un Allemand, Jorge, un Espagnol et Gisbert, notre skipper allemand. C'est royal! Les jeunes et le skipper dorment dans le carré aménagé en dortoir et nous, nous avons la chance d'avoir une cabine, beaucoup plus grande que notre "chambre" dans le camping-car. |
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| départ de Carthagène (Colombie) vers le Panama à bord du catamaran Santana |
| | le carré-dortoir |
| | Le Santana (archipel des San Blas) |
| | notre couchette |
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| | Gisbert, le skipper |
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La croisière dure 4 jours 1/2 et 5 nuits. Au programme des 2 premières nuits et du premier jour : navigation. Le but est de passer la zone un peu chahuteuse entre la Colombie et le Panama et d'atteindre, le plus vite possible, l'Archipel des San Blas. Nous quittons Carthagène vers 17h00 ce jeudi; il fait déjà nuit. Le premier repas pris en mer est un peu indigeste; ayant négligé de prendre des médicaments contre le mal de mer, je vomis à peine le repas terminé. Jean, lui, tient le coup et je suis désormais son exemple en me shootant de médicaments. Résultat, durant ces 36 premières heures de navigation, nous ne faisons que dormir, ne nous levant que lorsque Gisbert nous appelle pour manger. Le temps étant un peu pluvieux, nous ne ratons pas grand-chose. |
| | la croisière (de Carthagène-CO à Puerto Lindo-PA) |
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| Mais, comme les bonnes choses, les mauvaises ont aussi une fin et le 2ème jour, nous arrivons enfin aux îles San Blas. Nous mouillons dans une jolie petite baie, entre les îles de Coco Bandero. |
| | îlot Coco Bandero (Archipel des San Blas) |
| Les îles San Blas font partie de la comarca de Kuna Yala, un territoire amérindien autonome qui s'étend de la frontière colombienne jusqu'à la province de Colon sur une bande de terre de 200 km de long et de 15 km de large. C'est un archipel corallien qui compte environ 365 îles dont seulement une quarantaine est habitée. Les indiens Kunas vivent en communauté et partagent les ressources et le travail. Le tourisme sur les îles est peu développé car seuls les Kunas peuvent être propriétaires terriens à Kuna Yala. Il n'existe donc que quelques infrastructures sommaires pour loger les touristes pour le plus grand bonheur des croisiéristes. Jusqu'à il y a une trentaine d'année, l'argent n'existait pas sur les îles. Les échanges se faisaient par troc; les indiens offrant des noix de coco aux marins des navires contre d'autres marchandises. Ceci a maintenant changé et, à peine sommes-nous à proximité d'un des îlots de Coco Bandero qu'un indien Kuna vient nous proposer d'acheter, en dollars, poissons et langouste. |
| | récif corallien (Coco Bandero) |
| | | la pêche miraculeuse : 1 $ (Coco Bandero) |
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| | pêcheurs Kunas (Coco Bandero) |
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En attendant de déguster les langoustes, nous chaussons nos palmes et, à l'aide d'un masque et d'un tuba, nous découvrons, autour des îles, les fonds colorés et poissonneux. La mer des Caraïbe est à bonne température pour que nous y passions toute l'après-midi, en se méfiant toutefois des raies qui nous frôlent. Le soir, Gisbert nous cuisine de délicieuses langoustes. Si ce n'est pas le paradis, ça y ressemble! |
| | au menu, ce soir : langoustes (coco Bandero) |
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| Le 4ème jour, nous reprenons la mer pour mouiller près des Caey Limon, un autre groupe d'îles situés plus à l'ouest. Nous visitons 2 îlots. L'un est un peu touristique; quelques femmes vendent des boissons et de l'artisanat local, notamment des molas, des carrés brodés que les femmes Kunas portent sur leur chemisier. L'autre îlot est habité temporairement par une famille qui a en charge de surveiller l'île et ses cocotiers. A tour de rôle, des familles se relaient sur cette île. Celle-ci restera 9 mois. Les Kunas parlent un dialecte qui leur est propre mais, sur cet îlot, nous pouvons converser avec le père de famille et les enfants en espagnol. Loin de se sentir contraints de rester plusieurs mois sur l'île, ils nous disent apprécier cette vie tranquille et la préfère, de loin, à leur vie, au village. Tout le monde est habillé à l'occidentale, seule une jeune femme porte l'habit traditionnel kuna; il s'agit d'une jupe portefeuille, d'une blouse constituée de 2 molas, de bracelets de cheville en perle remontant jusqu'au genou. Elle porte également les cheveux courts comme toutes les femmes et un anneau dans le nez. |
| | Caey Limon (Archipel des San Blas) |
| | | les Kunas, habitants des San Blas |
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| | Caey Limon |
| Le jour suivant, nous naviguons jusqu'à Porvenir, la plus grande île de l'archipel. C'est là que nous faisons les formalités d'entrée au Panama ou plutôt que le skipper se charge de les faire pour nous car, pendant ce temps, nous partons en kayak autour des îles dans l'espoir de revoir les dauphins que nous avions aperçus depuis le bateau. La balade est très agréable jusqu'au moment où nous nous renversons. Nous réussissons à remonter sur le kayak mais, à chaque fois, nous retombons. Il ne nous reste qu'à rentrer à la nage et à tirer le kayak. Ce que nous ne savons pas c'est que, par endroits, il y a peu de fond. Par 2 fois, nous mettons le pied sur des coraux et des oursins. Aïe, aïe, aïe! Jean en remontant sur le bateau, compte 22 épines enfoncées dans le pied. Résultat, il ne peut plus poser le pied parterre. Dommage car nous retrouvons bientôt la terre ferme. Encore une nuit de navigation et nous sommes dans la baie de Puerto Lindo. |
| | Aïe, aïe, aïe! Epines d'oursins (Porvenir) |
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| Au réveil, nous apercevons le petit port. Lorsque nous débarquons, nous apprenons, qu'avec 2 jours d'avance (!), les Panaméens fêtent leur indépendance. Il est donc peu probable que nous puissions récupérer notre camping-car aujourd'hui mais, essayons quand même. Arrivés à Colon, au rond-point menant au port de Manzanillo, nous déchantons; la route est inondée et presque infranchissable. Qu'à cela ne tienne, on part à pied, sur la voie ferrée qui, elle, dépasse de l'eau. Après quelques centaines de mètres parcourus, un homme nous conseille de rebrousser chemin et de prendre le bus des employés car l'endroit est un véritable coupe-gorge et nous risquons de nous faire dévaliser. Vite, vite, on retourne au rond-point et on monte dans le bus. Celui-ci nous emmène jusqu'à l'entrée du port. Il y a tellement d'eau sur la route, qu'elle rentre dans le véhicule. C'est une vrai catastrophe, tout ou presque est sous l'eau et nous imaginons déjà notre camping-car en train de flotter. Cependant, le bus arrive jusqu'à l'entrée du port et là, miracle, c'est sec. Un gardien nous assure même que notre véhicule ne risque rien. Pourvu qu'il dise vrai. Cela nous le serons demain car tous les bureaux du port sont bel et bien fermés. Il nous reste donc à trouver un hôtel et à patienter jusqu'à demain. |
| | | le port de Colon Manzanillo sous l'eau... |
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| | Revenus à notre point de départ sur la route principale, nous prenons un taxi pour nous rendre au seul hôtel dont nous connaissons le nom, l'Internacional Hotel, situé dans le centre-ville de Colon. Comme la ville est, elle aussi, inondée, le chauffeur nous dépose un peu avant l'hôtel. Il nous reste une centaine de mètres à faire, avec de l'eau jusqu'aux mollets, pour arriver à destination. Nous commençons à marcher vers l'hôtel lorsqu'un policier nous rappelle et nous demande de ne pas partir seuls; ici aussi, c'est trop dangereux; pas à cause de l'inondation mais à cause des voleurs qui risquent de nous dérober tout ce qu'on a. C'est incroyable, nous n'avons que 100 mètres à faire à pied, devant les yeux des policiers et nous ne pouvons les faire. Nous ne pouvons pas non plus prendre un taxi puisque la rue est inondée. Alors que faire? Après un long moment passé à attendre, un policier demande à un passant de nous accompagner. Il est un peu frêle notre garde-du-corps mais il nous amène à bon port sans problème. Ouf! On va pouvoir souffler un peu et se laver pour enlever la saleté que nous avons ramassée en marchant dans l'eau; nos mollets sont recouverts d'essence! Si l'on fait abstraction de la réception qui est sous l'eau, l'hôtel est plutôt bien et les chambres confortables. De la terrasse, située, tout en haut du bâtiment, nous guettons, avec espoir, la descente de l'eau. La pluie, qui tombe depuis 6 jours a enfin cessé. |
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| ... et la ville de Colon aussi |
| Au réveil, l'eau a disparu de la réception de l'hôtel et de la plupart des rues de la ville. Nous prenons un taxi pour le port. Sur place, nous récupérons le BOL (Bill of Lading) à la compagnie maritime puis nous débutons notre marathon pour sortir le véhicule. Nous rendant vite compte qu'il y a beaucoup de démarches à faire d'un bout à l'autre du port, nous nous faisons aider, contre quelques dollars, par un Panaméen qui, lui aussi, est venu rechercher un véhicule. Il nous emmène, tout d'abord, chez un courtier en assurances pour assurer notre véhicule (l'assurance est obligatoire et exigée par les douanes). De 10h00 à 15h30, avec patience, il nous conduit de bureaux en bureaux, à bord du véhicule de son client, une BMV X5. Quel luxe! La procédure n'est pas très compliquée mais les bureaux des douanes ont été inondés et les employés sont débordés. Leurs bureaux ont été transférés dans un Algeco et seuls les dossiers urgents sont traités, ainsi que ceux des touristes qui insistent, comme nous, avec une petite larme à l'oeil.
En milieu d'après-midi, nous récupérons notre camping-car qui est en bon état; aucun dommage ou vol n'est à déplorer. Nous quittons Colon et traversons le Canal de Panama pour rejoindre la marina Shelter, située au milieu d'une forêt tropicale humide. C'est là que nous remettons en ordre notre véhicule; nous ôtons la grille qui servait à séparer l'habitacle du véhicule. Durant les traversées en cargo, nous devons confier nos clés de véhicule et il y a risque de se faire dérober des accessoires; pour éviter cela, la grille est très utile. Jean remet en place le porte-vélo ainsi que la caméra de recul. |
| | le canal de Panama qui relie les 2 océans Atlantique et Pacifique |
| Le lendemain, nous repassons le canal et nous nous arrêtons aux écluses de Gatun. Nous avons la chance de voir 2 énormes cargos franchir les écluses. Installés sur une plateforme située au-dessus de l'écluse, nous avons une vue imprenable pour voir les manoeuvres. Les cargos utilisent leurs forces motrices pour avancer mais ils sont aidés par de grosses locomotives qui les maintiennent dans l'axe. Tout se déroule très lentement. On assiste, à mesure de la progression des navires, à l'ouverture et à la fermeture des 3 écluses successives ainsi qu'au remplissage des chambres.
Le canal de Panama sépare le continent américain en 2 et relie les 2 océans, Atlantique et Pacifique, de Colon à Panama City. Il mesure 80 km environ. Creusé par les Américains, il a été inauguré en 1914 et administré par ceux-ci jusqu'au 31 décembre 1999, date à laquelle la gestion du canal a été rétrocédée au Panama. Depuis plusieurs années, des travaux d'agrandissement, qui devraient être terminés en 2014, sont entrepris pour doubler la capacité du canal qui est actuellement de 14000 bateaux par an. Il passe aussi bien des petits voiliers, que de gros porte-containers de 30 mètres de large et 300 mètres de long. Le canal, c'est aussi une petite partie de l'histoire de France car ce sont les Français qui, avant les Américains, avaient débuté les travaux de construction du canal en 1881 mais les épidémies de malaria et fièvre jaune chez les ouvriers et surtout un scandale politico-financier avaient anéanti le projet. |
| | écluses de Gatun |
| | écluses de Gatun |
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| Nous prenons ensuite la route pour Panama City, la capitale. En route, nous faisons halte dans un magasin de Colon qui vend des batteries afin de changer les nôtres qui sont en fin de vie, après 3 ans 1/2 de voyage et d'usage intensif. Depuis la Bolivie déjà, nous nous étions rendus compte de leur faiblesse mais nous attendions de nous retrouver dans un port afin d'acheter des batteries de bateaux à décharge lente, les mêmes que celles utilisées pour les camping-car. Ayant de petits compartiments à batteries dans le camping-cars, nous ne trouvons qu'une seule batterie dont la taille nous convient. Cependant, une fois installée, on se rend vite compte du changement dans le véhicule. Même avec une seule bonne batterie, on n'a plus l'impression de veiller les morts lorsqu'on éclaire une lampe! Un peu plus tard, à Panama, dans un magasin du centre-ville, nous trouvons notre 2ème batterie. Là, c'est encore mieux; on peut brancher les ordinateurs sans compter et tout éclairer. Fini les restrictions ! |
| | bivouac à Panama |
| | rencontre de voyageurs : ambiance cosmopolite (Panama) |
| | Panama |
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| A Panama, nous bivouaquons sur la pointe Amador, en face du Yacht Club. Le point est bien connu des voyageurs; lorsque nous arrivons, il y a déjà 6 camping-cars. Ils attendent un cargo pour passer en Colombie. Il y a 3 Français, 1 Américain, 1 Québécois et 1 Austro-espagnol; enfin ça c'est pour la nationalité des passagers car la plupart des véhicules sont nord-américains, achetés sur place. Ce sont des mastodontes faisant plus de 8 mètres avec des extensions, devant lesquels nous paraissons tout petit. Pour une fois, on a un petit peu l'impression d'être au camping. L'ambiance est très amicale et l'on passe beaucoup de temps à papoter et à donner ou à recevoir quelques conseils.
Nous ne visitons pas vraiment Panama City; la recherche de la batterie dans le centre-ville encombré ne nous ayant pas vraiment enthousiasmés. Panama City est une ville, à la fois moderne et ancienne mais les vieux quartiers semblent s'effacer devant la multitude de gratte-ciels. Nous profitons seulement des commodités de la ville : laverie et supermarchés puis, juste avant de partir, nous visitons les écluses de Miraflores, celles donnant sur l'Océan Pacifique. La visite est un peu décevante car aucun gros navire n'est en vue et, en plus, il y a tellement de visiteurs que l'on ne peut pas accéder à la passerelle. |
| | la plage de Punta Chame |
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Le soir suivant, nous retrouvons tous nos compagnons de Panama City sur la plage de Punta Chame, autre site apprécié des voyageurs. Il faut dire que l'endroit est parfait pour passer quelques jours avec sa belle plage isolée et sa mer à 30°C. Un endroit où les enfants s'en donnent à coeur joie et où nous profitons de la mer. Un vrai régal! Nous restons sur place tout le week-end avant de décider, le lundi matin, de rouler jusqu'à la frontière costaricaine. |
| | soirée "feu de camp" entre voyageurs (Punta Chame) |
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| Il y a 600 Km mais la route est belle; par endroit, il y a bien quelques trous mais, dans l'ensemble, on avance bien. On perd un peu de temps, à la hauteur de la ville d'Aguadulce pour faire remplir nos bouteilles de gaz dans une usine de remplissage puis à midi, on s'arrête dans un petit restaurant de bord de route pour déjeuner. |
| | réparation d'un pneu crevé (Las Lajas) |
| Lorsque l'on repart, après quelques kilomètres, nous sommes stoppés par une crevaison. La malchance veut que nous soyons à un endroit où la route est très étroite avec un bas-côté envahi de végétation. Heureusement, Jean est devenu le roi du changement de pneu (peut-être une reconversion dans le domaine?) et nous repartons assez vite mais, dans l'autre sens, car nous avons aperçu, en venant, un réparateur de pneus qui colmatera le trou avec un patch et le remontera. Cependant, ce soir, nous ne dormons qu'à 15 Km de là, sur la plage de Las Lajas car si la réparation ne tient pas, nous pourrons retourner voir ce mécanicien. |
| | Indiennes Guaymis (Las Lajas) |
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| Il se trouve que nous avions vu juste car, le lendemain, le pneu est à plat. Nous quittons tôt la magnifique plage de Las Lajas où nous avons passé une superbe soirée et nous retournons faire réparer la roue. Or est-ce parce qu'il avait suffisamment gagné sa vie en nous faisant payer très cher la réparation d'hier ou est-ce une coïncidence, mais le mécanicien a décidé de ne pas venir travailler aujourd'hui. Après l'avoir longtemps attendu, nous décidons de continuer notre route et, un peu plus loin, nous faisons installer une chambre à air par quelqu'un d'autre, le trou étant trop important pour faire une autre réparation. |
| | couché de soleil sur la plage de Las Lajas |
| | plage Las Lajas |
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| Et maintenant, en route vers la frontière de Guabido! Nous traversons le pays du sud au nord en franchissant la Cordillère Centrale par de rudes côtes montant à plus de 1200 m d'altitude. Les paysages sont grandioses. On ressent, à ce moment-là, un véritable coup de coeur pour cette région et pour ce pays et une forte envie d'y revenir plus tard pour en profiter d'avantage. Désormais nous sommes pressés par le temps; il ne nous reste plus que 10 mois de voyage pour remonter jusqu'au Canada et tant de choses à découvrir. |
| | traversée de la Cordillère Centrale de l'Océan Pacifique à l'Océan Atlantique |
| | | Cordillère Centrale (de Las Lajas à Guabido) |
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En conclusion...
Le Panama est un pays à explorer. C'est un endroit magnifique où nous nous sommes sentis bien, à la fois, moderne et confortable pour voyager et, à la fois, dépaysant. Nous avons aimé cette diversité de population, noire à Colon ou à la frontière Costaricaine, blanche et métissée à Panama City et indienne dans la Comarca de Kuna Yala ou dans la Cordillère Centrale.
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| | | | les îles San Blas ou la découverte de la communauté Kuna, une communauté indienne hors du commun |
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| | | Dates, nombre de kilomètres parcourus et étapes (description, coordonnées GPS, commodités) Cliquer sur l'image pour ouvrir le fichier
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| | en mer vers les Iles San Blas |
| | Coco Banderos (Iles San Blas) |
| | Caey Limon (Iles San Blas) |
| | Marina Shelter |
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| | Panama City |
| | Punta Chame |
| | Las Lajas |
| | Guabito |
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| | Infos pratiques |
Dates |
du 21/11/2012 au 05/12/2012 |
Décalage horaire |
+ 6 h / France en hiver; + 7 h / France en été |
Monnaie |
officiellement, c'est le balboa qui est équivalent et remplacé par le dollar américain (US$) change 1 € = 1.3 US$ |
Coût de la vie |
moyen; les repas dans les petits restos sont bas; 3/4 US$ pour un plat du jour copieux, soit 3€. L'essence est également bon marché et les courses en supermarché sont assez avantageuses. |
Langue |
espagnol |
Climat |
Temps chaud et ensoleillé en général avec de nombreuses averses en cours de journée. Température diurne : 30/32°C; températures nocturnes agréables : 21/23°C |
Douane : entrée |
camping-car : à Colon; formalités dans la rubrique Cargos nous : sur l'île de Porvenir dans l'archipel des San Blas, présenter les passeports. Une autorisation de 6 mois est automatiquement délivrée. |
Douane : sortie |
Guabito - CR/Sixaola (N9 29.933 W82 36.811) nous : faire tamponner son passeport au bureau situé juste avant le pont piétonnier camping-car : dans le bureau d'à côté, faire tamponner le passeport du conducteur principal puis rendre les documents remis à l'entrée dans le pays et les faire tamponner. Se rendre devant le pont où l'on attend de pouvoir passer (pont à sens unique) après que le véhicule a été fouillé. |
Assurance camping-car |
Assurance obligatoire. 15 US$ pour 1 mois, soit 12 € KAM Seguros Centro Comercial "4 Altos" Local 14 (rond-point avant la route menant à l'entrée du port de Manzanillo) Colon (N9 20.250 W79 53.136) www.kampasa.com ihansell@kampasa.com |
Nombre de km |
1'025 |
Nombres de jours - nuits |
14 |
Nombre de nuits camping / hôtel / bateau |
6; nous avons principalement bivouaqué dans les endroits connus par tous les voyageurs; de très bons endroits. |
Diesel |
diesel : de 3.60 à 3.90 US$ environ le gallon (3.8l) soit environ 0.78 €/l; |
Eau |
dans les stations-service |
Electricité |
110 V - prises à 2 fiches plates parallèles nécessitant un adaptateur. camping-car : nous avons basculé l'interrupteur de la centrale électrique sur 110 V au lieu de 220 V |
Gaz |
Remplissage de bouteilles : Nous avons pu faire remplir nos bouteilles bolivienne et suédoise Usine PanaGas à El Roble - Aguadulce (sur la Panaméricaine, dans le sens Aguadulce - David) 29.71 US$ / 48 lbs soit 1.08 € / Kg (N8 09.039 W80 41.040) |
Routes et autoroutes |
bon réseau routier en général avec néanmoins quelques routes en mauvais état (nids de poule). Quelques autoroutes payantes à proximité de Panama |
Entretien véhicule |
Remplacement des batteries cellule (charge lente) :
Colon : La Casa de las Baterias Centro Comercial "4 Altos" (rond-point avant la route menant à l'entrée du port de Manzanillo) Colon (N9 20.250 W79 53.136) www.casabat.com info@casabat.com Il s'agit d'une chaîne de magasins présente dans tout le pays. Ils installent les nouvelles batteries et rachètent les anciennes
Panama : Visualcom via Espana / via Porras, diagonal a la ERA Panama www.visualcompanama.com dianachen@cableonda.net Vend également des panneaux solaires et accessoires
Porteur : FORD présent au Panama (Panama City, David) mais pas de modèle Ford Transit |
Guide |
Le Petit Futé "Panama" en français |
Internet |
quelques réseaux wifi non sécurisés |
Laveries |
Nombreuses laveries self-service dans les centres commerciaux près ou à Panama Panama (N8 58.352 W79 33.877) : 6.50 US$ / machine lavé et séché en 1 journée, soit 5 € / machine |
Cargo |
cf. rubrique Cargos |
Croisière Carthagène-San Blas-Puerto Lindo |
Nous avons réservé notre traversée Carthagène (Colombie) - Puerto Lindo par l'intermédiaire de l'hôtel Casa Viena à Carthagène (Getsemani, Calle San Andrés no. 30-53 Cartagena; www.casaviena.com). Ils disposent d'une liste de bateaux et skippers avec les dates de départ. Notre bateau était le Santana, un catamaran de 15 mètres pouvant accueillir 15 passagers (2 cabines + 1 dortoir). Son skipper, Gisbert, un Allemand, est une personne très recommandable (www.colombiapanamasailing.com - gisbert@purringcatcharters.com). Prix de la traversée pour 4,5 jours et 5 nuits : 490 US$ / personne, soit 390€. |
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