Argentine II

Chili I et Argentine I
Amérique du Sud : 08/11/11 - 21/11/12
Uruguay
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du 24/01/2012 au 06/03/2012

Trajet

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Chili 1 et Argentine 1 et 2
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Argentine 2

Récit


Après plusieurs jours passés dans le parc national de Torres del Paine, au Chili, nous remontons maintenant la Cordillère des Andes, côté argentin, pour découvrir le parc national Los Glaciares auquel on accède via El Calafate. Nous profitons des commodités de cette ville touristique pour refaire le plein de nourriture et d'eau et partons en direction du glacier Perito Moreno, situé à l'ouest de la ville, à environ 80 km. Pour pouvoir admirer le glacier avant que la foule n'envahisse l'endroit, nous dormons, devant la billetterie, à l'extérieur du parc et, à 7h00, le lendemain, nous franchissons l'entrée. Arrivés sur le parking près du glacier, nous nous apercevons que des camping-caristes ont dormi sur place. Théoriquement, le camping est interdit  à cet endroit, mais personne ne contrôle. Dommage de ne pas l'avoir su plus tôt car nous aurions bien passé la soirée au pied du glacier! Toutefois, nous ne sommes pas trop déçus puisque nous avons une belle journée ensoleillée devant nous pour en profiter.
glacier Perito Moreno (parc national Los Glaciares)
Ce qui fait la popularité du glacier Perito Moreno, c'est, bien sûr, son gigantisme : 30 km de long, 4 de large et 60 m de haut, le fait qu'il avance (2 mètres par jour), mais c'est aussi parce qu'il est très accessible et que l'on peut l'approcher de près depuis plusieurs points de vue.
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11 heures, nous restons 11 heures, sans jamais nous lasser, à écouter gronder et regarder craquer ce mastodonte de glace, à suivre les icebergs qui se détachent et flottent sur le lac Argentino. Il met pourtant les nerfs du photographe à rude épreuve, ce glacier! Pas facile d'immortaliser le moment où les blocs de glace explosent. Heureusement, c'est une journée faste et nous assistons à de nombreuses chutes. Entre chacune d'entre elles, nous faisons des pronostics pour savoir quel morceau va se décrocher. C'est finalement assez ludique à regarder un glacier!
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parrillada : BBQ argentin (Lago Roca)
En fin de journée, nous prenons la direction d'un campement du parc, au bord du lago Roca. Il n'y a pas de commodités dans ce camp mais une vue magnifique sur le lac et sur le glacier Perito Moreno (si on veut bien monter quelques mètres sur la colline). Les 2 premiers jours, le temps n'est pas très beau et nous flemmardons, une fois n'est pas coutume, dans le camping-car. Au cours d'une des soirées, nous retrouvons 2 voyageurs que nous avions pris en stop au Torres del Paine, Laureen et Kadafi, qui voyagent, sac-à-dos autour du monde, et nous terminons, ensemble, la soirée. Le jour suivant, c'est Yannick, un motard, qui vient nous saluer. Il se passe une chose étrange et nouvelle pour nous depuis quelques mois, depuis que nous sommes arrivés en Amérique du Sud : nous rencontrons beaucoup de voyageurs européens et, au contraire, peu d'Argentins et de Chiliens viennent vers nous. En Australie déjà, nous avions beaucoup de contacts avec de jeunes Français mais néanmoins, nous ne passions pas inaperçus auprès des Australiens qui venaient souvent nous parler. Je ne parle pas de l'Asie où nous étions constamment sollicités et où notre camping-car éveillait tant la curiosité. Si c'est toujours un grand plaisir de partager quelques instants avec d'autres voyageurs, nous craignons de rester avec eux trop longtemps, de nous déplacer en groupe, à plusieurs camping-car, de faire notre route en fonction des autres et donc de nous satisfaire de ces relations sans avoir besoin de nous tourner vers les populations locales. Dans l'avenir, si nous voulons apprendre des Argentins, nous devrons, au contraire, être plus ouverts et ne pas rester qu'entre francophones.
lago Roca et glacier Perito Moreno (parc national Los Glaciares)
Le temps s'éclaircit le 3ème jour et nous pouvons alors grimper en haut du Cerro Cristales. Aujourd'hui, malade, je ne vais pas au sommet et ai toutes les peines du monde à redescendre. Je n'ai donc pas la chance de voir, comme Jean, la vue splendide sur les nombreux glaciers et sur les Torres del Paine chiliennes, ni de voir tomber la neige. Jean, en pleine forme après 2 heures de montée sur ce sentier pourtant abrupte, aurait bien continué la balade en suivant la ligne des crêtes, mais inquiet pour moi, préfère redescendre. Il n'y a pourtant rien de grave puisque, après quelques heures de repos, je retrouve la santé. Nous repartons dans l'après-midi à El Calafate faire, une nouvelle fois, quelques provisions et le plein d'essence. Malheureusement, il n'y a plus de diesel de qualité supérieure; la station ne sera approvisionnée qu'en fin de soirée et nous préférons attendre le lendemain pour faire le plein. En Argentine, il existe 2 sortes de diesel, l'ordinaire et la qualité supérieure, l'euro-diesel, celui que nous utilisons. Il se trouve que les stations sont souvent à cours d'euro-diesel et que nous sommes quelquefois contraints de mettre du diesel ordinaire; dans ce cas-là, nous y ajoutons un additif pour moteurs common-rail.

Pour la soirée et la nuit, nous nous parquons à côté de la laguna Nimez, une réserve ornithologique en pleine ville où nous avons la chance de découvrir des flamands roses au réveil.
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lago Argentino (d'El Calafate à El Chaltén)

Les alentours d'El Calafate ne représentent qu'une partie du parc national de Los Glaciares. Au nord, se trouvent d'autres sommets, glaciers et lacs. La plupart d'entre eux est isolée et n'est accessible que par de mauvaises routes ou en bateau. Seule la route menant au village d'El Chaltén, à l'extrémité nord du parc, est asphaltée. El Chaltén, village dominée par le massif du Fitz Roy, possède le titre de "capitale argentine du trekking", un titre qui n'est pas usurpé tant il y a de sentiers de randonnée, tous excellemment bien entretenus et offrant des points de vue extraordinaires sur les massifs montagneux. Nous en profitons au maximum, marchant souvent du matin au soir et qu'importe le temps capricieux.
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d'El Calafate à El Chaltén
massif du Fitz Roy (parc national Los Glaciares)
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Le premier jour, nous suivons le sentier menant à la Laguna Los Tres, au pied du mont Fitz Roy. A 1 heure de marche du point de départ des randonnées, la Laguna Capri offre un des plus beau point-de-vue sur les montagnes et les glaciers mais aujourd'hui, les sommets jouent à cache-cache avec les nuages et ce n'est qu'une fois arrivés en haut, après encore 1 heure 3/4 de marche (et un chemin très pentu), que les nuages s'éloignent enfin quelques minutes pour nous laisser découvrir le massif du Fitz Roy. Le sentier, pour nous, s'arrête ici, tandis que les alpinistes chevronnés et équipés poursuivent leur ascension jusqu'au Fitz Roy qui culmine à 3'405 m d'altitude. Ne voulant pas camper sur le parcours, nous redescendons le chemin en sens inverse. Nous ne regrettons pas de dormir dans notre camping-car, ce soir, car la soirée est fraîche et après 25 km et plus de 6h00 de marche, la fatigue nous rend un peu frileux. Chose rare, nous allumons le chauffage et le laissons toute la soirée.
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Laguna Capri (PN Los Glaciares)
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randonnée au pied du Fitz Roy (3'405 m - PN Los Glaciares)
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carpinteros, femelle et mâle (parc national Los Glaciares)
Le lendemain, le temps est plus clair mais le vent souffle violemment; ce n'est peut-être pas le meilleur jour pour monter jusqu'à la Laguna Torre car, une fois en haut, après 2h05 de marche, nous ne pouvons poursuivre jusqu'au mirador Maestri. Le vent est si fort que nous en perdons l'équilibre. Nous sommes obligés de nous réfugier derrière un abri pour prendre quelques photos du Cerro Torre (3'102 m). Le vent venant du sud, nous prenons le chemin "Madre e Hija" pour rejoindre le versant nord de la montagne où, effectivement, il fait bien meilleur. De plus, les 8 km de ce sentier sont magnifiques. Cela nous encourage ensuite à partir voir le glacier Piedras Blancas. Malheureusement, nous prenons le sentier du mirador et ne pouvons apercevoir le glacier qu'au loin. Avant de nous rendre compte de notre erreur, il est déjà tard et nous devons faire demi-tour. Nous redescendons ensuite via la Laguna Capri jusqu'à notre véhicule dans lequel, il fait, aujourd'hui, 30°C! Après 8h15 de marche et près de 35 km, je suis vannée et Jean, comme d'habitude, est encore en pleine forme. Lui qui n'aimait pas marcher, où s'arrêtera-t-il?
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1000 jours de voyage : Europe, Asie, Océanie et Amérique


Aujourd'hui, 1er février 2012, nous fêtons notre 1000 ème jour de voyage. 1000 jours entre 4 continents. 1000 jours pleins de souvenirs et de points forts : les rencontres en Turquie, l'Inde incroyable, le bien-être en Thaïlande, les animaux et les paysages australiens... Et toujours l'envie de continuer, de découvrir. Au programme de ce jour anniversaire : repos et repas au restaurant pour goûter à une spécialité culinaire de Patagonie : le cordero, l'agneau grillé. Un régal!
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1000 jours de voyage, ça se fête! (El Chaltén)
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condor

En réalité, nous ne restons pas sans rien faire puisque nous faisons un petit tour jusqu'au Chorillo del Salto, une cascade proche de la ville et qu'ayant aperçu un condor volant au-dessus de nous, nous montons au point-de-vue Los Condores pour essayer d'en voir d'autres, en vain. En y allant, nous retrouvons, Caro et Arno et la famille Laurent, précédemment rencontrés au parc Torres del Paine ainsi que Christophe et Beatrix, un couple suisse voyageant, lui aussi, en camping-car.
Le lendemain, le temps est merveilleusement clair; nous découvrons enfin toute la chaîne de montagne depuis le village. C'est le jour idéal pour marcher. Nous décidons de retourner voir de plus près le glacier Piedras Blancas en partant, cette fois, du pont Electrico accessible depuis la route provinciale 23. Le début du sentier est plutôt facile mais devient un peu périlleux lorsque nous devons escalader les pierres charriées par le Rio Blanco, avant d'atteindre le petit lac au pied du glacier. Comme il est encore tôt lorsque nous parvenons au glacier et qu'il fait décidément très beau, nous remontons jusqu'au point-de-vue sur le sentier "Madre e Hija" afin de faire, encore une fois, quelques photos du Fitz Roy. Pour redescendre, nous empruntons le chemin que nous avions pris 2 jours auparavant, mais cette fois, jusqu'en bas. Pensant ne pas avoir le droit de traverser la propriété privée se trouvant au bout du chemin, nous tentons de reprendre notre itinéraire du matin mais ne savons pas où traverser la rivière. Il n'y a aucun passage à sec et nous devons passer dans l'eau. Nous finissons notre route, pieds et chaussures mouillés, mais heureux d'être sortis des sentiers battus. Au retour, nous nous arrêtons à la cascade pour y passer la nuit.
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glacier Piedras Blancas (parc national Los Glaciares)
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El Chaltén
Après ces quelques jours passés dans le parc Los Glaciares, nous quittons maintenant la Cordillère des Andes pour rejoindre la côte atlantique. Quelle route emprunter pour traverser le pays? Devons-nous prendre la route 288 ou la 9 menant toutes 2 à Puerto Santa Cruz mais étant non asphaltées, ou bien faire 200 km de plus et revenir à Rio Gallegos par une bonne route? Nous nous décidons pour la route 288 qui après 170 km de route caillouteuse, devient miraculeusement asphaltée. Heureusement, cette route est très peu fréquentée et nous pouvons rouler à notre guise.
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Ruta 288: 170 km de cailloux...
Il existe 2 "écoles" chez les automobilistes et camping-caristes qui empruntent les pistes. Quelle est la meilleure? Il y a ceux qui roulent doucement en se faisant malmener par les creux et les bosses et ceux qui adoptent une vitesse supérieure à 70 km/h pour survoler la "tôle ondulée". Jean préfère rouler prudemment afin de diminuer les projections de cailloux et pour pouvoir freiner à temps en cas de gros trou ou de grosse bosse. De plus, si l'on roule vite, il y a des risques de glisser sur les pistes recouvertes de petits cailloux. En contrepartie, nous subissons  les bosses. Pour nous soulager, aujourd'hui, nous faisons la route en 2 jours, bivouaquant au bord de la route. C'est alors que nous nous apercevons que nous n'avons plus d'électricité. Après avoir contrôlé les connexions du tableau électrique, Jean réarme la centrale et, miracle, tout se remet à fonctionner. Les soubresauts de la route ne sont jamais sans conséquence. Il y a celles que l'on voit tout de suite et celles qui apparaîtrons peut-être dans quelques jours ou peut-être pas... espérons-le!
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... et quel bonheur, 50 km asphaltés!
Nous sommes maintenant sur la côte atlantique. Avant d'attaquer la remontée vers Buenos Aires, nous nous arrêtons à Puerto Santa Cruz pour aller dans un cybercafé d'où nous pouvons enfin donner quelques nouvelles de nous. Par la même occasion, nous assistons à la fiesta del Robalo, fête annuelle de la pêche avec plusieurs centaines d'inscrits au concourt et quelques animations dans la ville. En fin d'après-midi, nous partons vers Puerto Punta Quilla, à 17 km de là dans le but d'y apercevoir des manchots de Magellan. L'entrée de la plage où se trouvent les oiseaux est fermée et nous remettons au lendemain notre visite. Le lendemain, après une nuit passée au bord de l'océan, nous nous apercevons que la plage n'était pas fermée mais seulement gardée et qu'il suffit de montrer ses papiers d'identité pour y pénétrer. Après 2.5 km de marche, nous voyons enfin les manchots. Comme l'endroit n'est ni un parc, ni une réserve, rien n'est organisé (et rien n'est interdit); nous pouvons donc approcher les manchots disséminés un peu partout sur la plage et dans les buissons. Les manchots sont en période de reproduction; certains couvent encore leurs oeufs tandis que d'autres entourent leur nouveau-né déjà presque aussi gros qu'eux. Un beau spectacle. Nous pensons en voir un peu plus en nous rendant ensuite au parc national Monte Leon, mais, ici, les manchots ne sont visibles que depuis un mirador et il n'est pas question d'aller vers eux. Nous sommes également déçus de ne pas pouvoir voir les lions de mer car la passerelle qui mène à eux est fermée à cause du vent. Depuis que nous sommes arrivés sur la côte, le vent venant du sud-ouest est encore très violent, si violent qu'on a même du mal à marcher.
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manchots de Magellan, piche, huîtrier (Puerto Punta Quilla - Puerto Santa Cruz)
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lions de mer et cormorans gris (Circuito Costero - Puerto San Julian)
On a également du mal à trouver des endroits à l'abri pour s'arrêter. Heureusement, ce soir, nous trouvons un agréable emplacement, au bord d'une rivière, à Cmte Luis Piedra Buena, ville "BD" originale, parsemée de statues, de parcs à thème pour les enfants et de jolies aires de pique-nique. Le vent nous offre tout de même, chaque nuit, un répit car nous observons qu'entre 20h et 22h, il s'arrête et ne reprend que vers le milieu de la matinée. Mais il nous gâche un peu nos journées et surtout la balade, le long de la côte, à Puerto San Julian. Difficile d'apprécier les paysages, les manchots de l'Isla Cormoran ou les lions de mer quand on marche en luttant contre le vent!
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bris de glace
Puisque nous n'avons pas vraiment de possibilités de trouver un endroit sur la côte pour nous arrêter quelques jours, nous préférons rouler. Nous roulons jusqu'à Rada Tilly, petite ville résidentielle de l'agglomération de Comodoro Rivadavia. La journée passée sur la route n'est pas très agréable; le vent nous ballotte dans tous les sens tandis que les camions qui nous frôlent le long de la route 3 me font, à chaque fois, sursauter. Et pour clore la journée, un camion projette un caillou sur notre pare-brise, lui laissant un beau bleu situé juste dans mon champ de vision. 3ème pare-brise!
Nous profitons de cet arrêt pour nettoyer le camping-car qui en a bien besoin. La soute, elle aussi, mérite un bon dépoussiérage. Jean en profite, pour boucher, un fois de plus, quelques trous où peuvent s'engouffrer la poussière, en utilisant silicone et mousse expansive. Avec tout ça, le véhicule devrait finir par être étanche! Installés sur le parking de l'office de tourisme, nous recevons la visite de plusieurs curieux, sans compter les gens qui lèvent le pouce en passant. Les Argentins ne sont donc pas indifférents ou timides. Ces quelques visites nous font vraiment plaisir.

Nous restons 2 nuits à Rada Tilly avant de partir faire la corvée de lavage du linge à Comodoro Rivadavia, ville importante, encombrée et peu intéressante pour nous. Nous n'y trouvons pas de laveries self-service et devons confier notre linge que nous ne récupérons qu'en fin d'après-midi. Il n'est donc pas question de partir trop loin maintenant. Nous faisons quelques kilomètres seulement et trouvons un endroit sympathique au bord de la mer, à Don Bosco, où nous pouvons camper. Il y a là quelques pêcheurs qui partent en fin de soirée.

En passant Comodoro, nous retrouvons la chaleur. Quand nous quittons Don Bosco pour Camarones, il fait très chaud et nous heureux de profiter, enfin, de la plage et de la mer. L'eau est, elle, encore un peu froide, mais ça fait du bien. Si la chaleur est là, le vent ne cesse pas pour autant et, le long de la côte qui mène à la réserve de Cabo dos Bahias, nous passons une nuit "chahuteuse".
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manchots de Magellan (Cabo dos Bahias)


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A la réserve naturelle de Cabo dos Bahias, nous marchons au milieu de milliers de manchots de Magellan et de quelques guanacos et nandous. Les lions de mer, installés sur un îlot proche, ne sont malheureusement visibles qu'avec des jumelles.
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ruta 1 de Camarones à Punta Tombo


Pour quitter Cabo dos Bahias et rejoindre Punta Tombo, nous préférons longer la côte par la route 1 plutôt que de reprendre la route 3 en meilleur état mais peu intéressante. En approchant de la réserve de Punta Tombo, nous décidons, finalement, de ne pas y aller; il n'y a pas grand intérêt à revoir des manchots aujourd'hui, même s'il y en a 500'000!
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Cabo Raso - ruta 1
Playa Escondida (Punta Tombo)
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éléphant de mer (Playa Escondida)
Nous prenons alors la direction de la plage d'Escondida, point donné par d'autres voyageurs. Quelques habitants venus de Trelew, la grande ville voisine, y passent le week-end en s'adonnant à la pêche. L'ambiance nous rappelle l'ouest australien; la plupart a des toiles de tente ou des caravanes et certains de vieux camping-cars. Une femme veut nous montrer les lions de mer qui sont sur la plage, mais il est déjà trop tard, ils sont partis. Le lendemain, nous remontons la plage à leur recherche en vain mais découvrons une femelle éléphant de mer couchée sur le dos. Nous la croyons morte, mais elle se fait seulement "bronzer".
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éléphant de mer (Playa Escondida)
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ruta 1 de Punta Tombo à Trelew



La route 1 (toujours aussi poussiéreuse!) nous conduit ensuite à Trelew où nous ne faisons qu'une petite halte afin de faire remplir nos bouteilles de gaz avant de partir à Rawson-Playa Union, petite cité balnéaire familiale dont la population est très affable à l'image de Julian qui vient nous rendre visite et qui nous propose de venir le trouver chez lui en cas de besoin.
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Playa Union (Rawson)
Puis nous passons une nuit sur la côte sauvage du sud de Puerto Madryn et après une petite visite matinale faite aux lions de mer de la réserve de Punta Loma, nous lézardons sur la plage entourés de milliers de vacanciers argentins.
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lions de mer et cormorans à Punta Loma (Pueto Madryn)
Devons-nous ensuite nous rendre à Valdés, la péninsule située près de Puerto Madryn? En effet, la saison où les baleines franches australes viennent se reproduire dans le golf  est maintenant passée. Nous regrettons amèrement de ne pas avoir fait le détour pour venir les voir à notre arrivée, en Amérique du Sud.
lions de mer (Péninsule de Valdés)
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éléphants de mer (Péninsule de Valdés)
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Et puis tant pis, nous y allons quand même! C'est une occasion de voir des éléphants de mer, de revoir des lions de mer mais aussi des manchots de Magellan. En février, il est encore possible de voir des orques mais celles-ci ne s'approchent qu'à marée haute à la pointe nord de Valdés et aujourd'hui, la marée est trop tardive pour les attendre.
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manchots de Magellan (Péninsule de Valdés)
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Aurélien et Angela (Péninsule de Valdés)
Après cette journée de découverte à Valdés, nous passons le week-end à Puerto Piramides, sur une aire libre laissées aux camping-caristes. Nous y sommes un peu comme au camping, entourés de véhicules argentins mais aussi de 2 camping-cars français dont celui de Fanny et Bastien et celui d'Aurélien, Angela et leur petite fille Zia. Notre rencontre avec Aurélien et Angela s'est faite de façon assez insolite; nous croisant sur la route détrempée menant au nord de la péninsule, leur camping-car, après avoir glissé, est descendu, dans le talus, devant nous. Grâce à nos plaques de désensablement et l'aide d'autres automobilistes, Aurélien s'en est sorti avec un peu de peur mais, heureusement, aucun mal.
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Puerto Piramides
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Puerto Piramides
A mesure que le week-end avance, nous sommes de plus en plus nombreux sur l'aire de camping; c'est l'occasion de faire la connaissance de plusieurs camping-caristes argentins curieux de connaître d'où nous venons et bien sûr, de savoir si nous aimons leur pays!
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camping-cars argentins
Les journées suivantes se passent, en grande partie, sur la route. Nous commençons par prendre la route 3 puis, à hauteur de San Antonio Oeste, nous prenons le risque de revenir sur la route 1, chemin caillouteux ou sablonneux suivant l'endroit, qui nous permet de longer la côte. C'est finalement beaucoup de kilomètres de mauvaise route pour ne pas voir grand chose, si ce n'est, quand même, quelques belles dunes de sables et d'impressionnantes falaises. Nous sommes surtout très heureux d'arriver enfin à Balneario El Condor, petite ville proche de Viedma, dont les falaises en bord de mer abritent des dizaines de milliers de perroquets dont nous ne voyons, étrangement, que quelques spécimens. Décidément, nous n'aurons pas vu peu de choses aujourd'hui. Même les lions de mer ne sont pas visibles; les falaises au pied desquels ils se trouvent s'étant écroulées! Comme toujours après une si mauvaise route, nous avons, en arrivant, quelques soucis électriques; cette fois c'est le frigo dont le système électrique est en rade. Heureusement, Jean parvient à le faire fonctionner au gaz en l'allumant avec une allumette en attendant de trouver le problème (problème dû à un fil débranché sur la centrale électrique et finalement résolu quelques jours plus tard).
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de San Antonio Oeste à Balneario El Condor
Le lendemain, nous passons une journée un peu maussade à régler quelques problèmes laissés en France tout en nous distrayant en allant voir les perroquets. Quand, dans l'après-midi, une tempête se lève, nous ne nous rendons pas tout de suite compte du danger et ne bougeons pas. Ce n'est qu'en nous apercevant que notre camping-car est crépi de sable que nous nous décidons à partir. La route du bord de mer est ensablée et le reste de la ville inondée. Le vent est tel que nous n'avons d'autre choix que de nous réfugier à l'entrée de la ville, entre 2 bâtiments. Mais qu'est-ce que ça secoue! Heureusement que nous ne sommes plus en chemin car, à l'heure qu'il est, nous serions prisonniers des sables ou de la boue.
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dunes de sable, perroquets et pêche miraculeuse (de San Antonio Oeste à Balneario El Condor)
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habituelle pénurie de diesel chez YPF (Bahia Blanca)

Lorsque nous quittons El Condor, le soleil est revenu mais, comme presque toujours en Patagonie, quand la pluie cesse, le vent se lève, ce qui n'est guère plus agréable. Ce temps incertain dure malheureusement au-delà de la Patagonie et lorsque nous logeons les côtes de la province de Buenos Aires, nous avons toujours beaucoup de mal à profiter des plages. Dans ces conditions, il est préférable de rouler. On roule, on roule... et on passe une bonne partie de notre temps à faire la queue dans les stations-service, quand on a la chance de trouver une station service qui a encore du diesel! Les stations YPF, où nous nous servons, n'en n'ont souvent plus et aujourd'hui, nous sommes obligés d'utiliser notre jerricane de réserve pour ne pas tomber en panne.
On roule, on roule... tout la matinée et l'après-midi, on s'arrête dans un endroit sympa pour se promener, profiter des plages ou faire un peu de lèche-vitrine dans les villes de bord de mer. On s'arrête d'abord dans le petit village de Villa del Mar près de Bahia Blanca où un joli sentier, le long de la lagune, nous emmène à la découverte des oiseaux marins. Un peu plus haut, c'est Necochea, l'une des nombreuses stations balnéaires avec immeubles et plages privées. Elles se ressemblent un peu toutes ces villes balnéaires : Miramar, Mar del Plata, Mar de Ajo... Ce sont de grandes usines à touristes comme on en trouve en Europe. La grande différence avec l'Europe, c'est qu'ici, même en plein été, on peut s'installer à peu près partout avec son camping-car, même devant la plage. A côté des grandes stations, il y a aussi de petits villages comme Mar Chiquita, mais on y vient plus pour pêcher que pour s'y faire bronzer. On y assiste, d'ailleurs, à un concours de pêche en kayak, ce qui n'est pas de tout repos pour les pêcheurs qui doivent affronter une mer très chahuteuse.
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Necochea

On roule, on roule... et on découvre d'autres paysages. Finie la steppe patagonne à perte de vue! Ce sont maintenant des terres fertiles, de larges étendues de cultures de maïs, de tournesol... toute l'activité économique de la région est tournée vers l'agriculture et l'élevage, jusqu'aux portes de Buenos Aires.
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de Mar de Ajo à Buenos Aires
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On roule, on roule... et on s'arrête enfin à Buenos Aires pour quelques jours. Notre priorité, en arrivant dans la capitale est de faire faire un service complet du véhicule : vidange, contrôle du moteur, changement des disques et plaquettes de frein... Nous trouvons assez facilement un garage Ford pour faire cet entretien mais nous tombons bien mal. Après 2 jours de "travail" sur notre véhicule et une grosse facture, pas grand-chose n'est fait. Les mécaniciens n'ont pas réussi à retirer les disques de frein mais on quand même changer les plaquettes à l'avant (!), n'ont pas pu contrôler le moteur, n'ont pas réparé les feux arrière, n'ont même pas branché le filtre à gasoil et pour finir ils ne nous ont pas rendu nos enjoliveurs de roues. Notre sortie du garage est très houleuse! Ayant payé la facture le 1er jour afin de pouvoir récupérer notre véhicule, nous nous retrouvons sans aucun recours. Le plus ennuyeux est que nous devons maintenant trouver un autre garage pour faire faire les travaux.
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Puerto Madero (Buenos Aires)
Après cette mésaventure, on n'a qu'une envie : quitter Buenos Aires. On est tellement déçus par le comportement des employés du garage qu'on en veut un peu à tous les Argentins. Ce qui est bien injuste car ils sont plutôt très sympas ces Argentins! Depuis quelques jours, nous avons de très bons contacts. Les Argentins sont plein de sollicitude envers nous, nous invitant souvent à venir les voir si nous passons près de chez eux. Maintenant que nous sommes garés dans le quartier de Puerto Madero, à 2 pas du centre de Buenos Aires, beaucoup de Porteños viennent discuter avec nous.
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Pompy, Pedro et leurs enfants (Buenos Aires)


On nous fait même des cadeaux! Un couple de passants à qui nous avions dit que nous allions assister à un match de football entre les clubs de San Lorenzo et Boca Jrs, revient nous voir et offre à Jean une casquette des supporters de Boca Jrs. Nous avons également la chance de partager une journée en compagnie d'une famille des environs de Buenos Aires, la famille de Pompy et Pedro. Violeta, leur fille, a tapé, un jour, les mots "casa rodante" (camping-car en espagnol) sur Internet et a découvert notre site web. Elle a alors décidé de nous contacter et ses parents nous ont invités à venir les voir chez eux; bien sûr, nous avons répondu favorablement à leur invitation. Pompy et Pedro sont de grands voyageurs; ils sont également camping-caristes, catégorie argentine, c'est à dire que leur véhicule fait 10 mètres de long, un minimum ici. Avec, ils ont sillonné, non seulement l'Amérique du Sud, mais aussi l'Europe pendant 6 mois. Nous passons, en leur compagnie, une journée superbe, partageant, avec toute la famille, un délicieux "asado bien argentino" (barbecue bien argentin) jusque tard dans la nuit. 
Il n'est pas toujours facile de visiter une capitale, surtout lorsqu'on est en camping-car. On ne trouve pas toujours d'emplacements agréables, calmes et sécurisés. De plus, lorsque qu'il y fait chaud, cela devient vite un enfer de dormir dans le véhicule. Le plaisir que nous avons à visiter une ville dépend, souvent, de l'endroit que nous trouvons. A Buenos Aires, nous avons la chance d'être dans un lieu très tranquille, sur un petit parking gratuit, au bord de l'eau, dans le quartier rénové de Puerto Madero. Nous y restons presqu'une semaine, en toute sécurité. Il n'y a peu de circulation; seuls les promeneurs, joggers ou patineurs profitent, avec nous, de cet endroit. En plus, nous sommes tout près du centre-ville et des quartiers de la Boca et de San Telmo où nous pouvons nous rendre à pied, en quelques minutes.
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Maradona, enfant de la Boca (Buenos Aires)
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quartier de la Boca (Buenos Aires)
Buenos Aires est une ville agréable à visiter. Le week-end est particulièrement tranquille et nous pouvons sortir les vélos pour nous y promener. Les quartiers de la Boca et de San Telmo sont les plus typiques. On y croise fréquemment des couples de danseurs de tango, des musiciens des rues... Démonstrations évidemment destinées aux touristes, mais néanmoins intéressantes. Ces 2 quartiers sont pourtant bien différents; San Telmo est un endroit assez bobo tandis que le quartier où a grandi Maradona, la Boca, est un vrai quartier populaire et on ne s'y aventure pas partout sans risque. Rentrant à pied à Puerto Madero en logeant le port, des habitants nous font rebrousser chemin en nous mettant en garde du danger de passer par là. C'est sans doute pourquoi, la plupart des touristes viennent ici en bus.
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marché du dimanche (San Telmo - Buenos Aires)
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tango (San Telmo - Buenos Aires)
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repas gargantuesque (centre-ville - Buenos Aires)
Un autre quartier populaire qui est peut-être dangereux est celui de San Lorenzo où nous devons assister au match entre ses joueurs et ceux de Boca Jrs, l'ancien club de Maradona. Les Argentins à qui nous en parlons nous font un peu peur en nous disant de ne surtout pas nous promener autour du stade, de ne pas porter de bijoux, de ne pas emmener d'appareil photos... Devons-nous vraiment y aller? Maintenant que nous avons les places, ce serait plutôt dommage d'y renoncer. Nous préférons quand même nous y rendre en taxi plutôt qu'en bus, c'est plus sûr. Finalement tout se passe très bien. Autour du stade, comme à l'intérieur, l'ambiance est très sympathique. On est loin de l'ambiance fanatique dont on entend parler quelques fois. Les spectateurs envoient bien quelques pics à leurs adversaires, mais en chansons et bien que leur équipe ait encaissé 2 buts, les supporters de San Lorenzo continuent à chanter en quittant le stade.
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stade de foot de San Lorenzo (Buenos Aires)
Avant de quitter Buenos Aires, nous allons faire remplir notre bouteille de gaz, dans la banlieue, puis prenons la route en direction de l'Uruguay. La nuit et la pluie nous contraignent à nous arrêter avant la frontière, à Gualeguaychu, ville très agréable qui aurait peut-être mérité qu'on y reste un peu plus de temps mais nous avions maintenant hâte de rentrer en Uruguay.



Coups de coeur

Un grand coup de coeur et un coup de chapeau à Odette et Jean, couple de voyageurs octogénaires (85 et 81 ans) que nous avons rencontrés à Buenos Aires alors qu'ils s'apprêtaient à prendre un ferry pour rentrer en France après 7 mois de voyage en Amérique du Sud à bord d'un Land Rover aménagé. Une grande leçon pour tous!
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Odette et Jean, 2 voyageurs octogénaires qui nous épatent
 
La facilité de trouver des bivouacs tranquilles
Le vent de la Patagonie, ses mauvaises routes (pistes caillouteuses et poussiéreuses), ses grandes distances et sa monotonie
Le garage Ford Tito Gonzalez de Buenos Aires dont le personnel est incompétent et qui n'hésite pas à facturer des travaux non effectués.



Feuille de route


Dates, nombre de kilomètres parcourus et étapes (description, coordonnées GPS, commodités)

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PN Los Glaciares
(Perito Moreno)
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PN Los Glaciares
(Lago Roca)
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El Calafete
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El Chaltén
(Laguna Club Andino)
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El Chaltén
(Chorillo del Salto)
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Route 288
(Tres Lagos-Pto Santa Cruz)
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Puerto Santa Cruz - Punta Quilla
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Cmte Luis Piedra Buena
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Puerto San Julian
  (Circuito Costero)
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Rada Tilly
    (Comodoro Rivadaria)
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Don Bosco
  (Comodoro Rivadaria)
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Cabo Dos Bahias
(Camerones)
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Playa Escondida
(Punta Tombo)
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Playa Union
(Rawson)
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Puerto Madryn
(Punta Loma)
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Péninsule de Valdès
(Punta Pardelas)
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Péninsule de Valdès
(Puerto Piramides)
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Route 3
(Puerto Lobos)
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Balnerio El Condor 1
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Balnerio El Condor 2
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Villa del Mar
(Punta Alta)
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Necochea
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Mar Chiquita
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Mar de Ajo
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Veronica
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Buenos Aires 
Puerto Madero Digue 1
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Gualeguaychu



##infospratiquesargentine##Infos pratiques

Dates Argentine I :
du 05/12/2011 au 18/12/2011
du 22/12/2011 au 26/12/2011
du 07/01/2012 au 15/01/2012
du 18/01/2012 au 19/01/2012
Argentine II :
du 24/01/2012 au 06/03/2012
Argentine III :
du 26/05/2012 au 01/06/2012
du 02/06/2012 au 21/06/2012
du 01/07/2012 au 10/07/2012
Décalage horaire + 4 h / France en hiver; + 5 h / France en été
Monnaie Pesos argentins (ARS)
change 1 € = 5.5 ARS avec la carte VISA ou 6 ARS en changeant une grosse somme dans un bureau de change de Puerto Iguazu
Coût de la vie moyen; difficile d'évualuer le coût de la vie en Argentine car il existe d'énormes disparités entre les région. De plus, le pays a une inflation entre 10 et 20%, donc ce qui est bon marché un jour, peut devenir cher le lendemain!
repas au restaurant complet simple entre 50 et 120 ARS (soit 9 à 20€)
Langue espagnol; anglais très peu parlé, même à Buenos Aires.
Climat Région centre-ouest en décembre : journées chaudes et ensoleillées jusqu'à 30°C et nuit tempérées. Temps sec.
Sud Patagonie en janvier : temps très changeant plutôt ensoillé (les 4 saisons défilent en 1 journée). Très venté. Températures de 5°C la nuit à 25°C le jour. Quelques pluies. Très venté
Nord Patagonie en février : temps sec et chaud. Températures de 15°C la nuit à 25°C le jour. Très venté.
Province de BA, côte atlantique en février : temps ensoleillé en général. Quelques pluies. Un peu venté. Températures de 20°C la nuit à 35°C le jour.
Nord-est en juin : temps ensoleillé en général. Quelques pluies. Nuits tempérées.
Nord-ouest en juin : temps sec et ensoleillé. Nuits froides. Températures de -4°C la nuit à 20°C le jour.
Douane : entrées Argentine I et II :
Entrée I  : Col de Los Libertadores (CL/Santiago - Mendoza) La douane commune Chili-Argentine se trouve à 15 km de la frontière côté Argentine.
Entrée II  : Paso International Mamuil Malal (CL/Pucon - Junin de los Andes)
Entrée III : Paso San Sebastian (Terre de Feu)
Entrée IV  : Paso Monte Aymond (CL/Punta Delgada - Rio Gallegos)
Entrée V  : Paso Rio don Guillermo (CL/Torres del Paine - Tapi Aike)
A la frontière, on nous donne une feuille volante sur laquelle est inscrit le numéro de notre plaque d'immatriculation à remettre à la douane.
nous : présenter les passeports; Une autorisation de 90 jours est automatiquement délivrée.
camping-car : faire remplir le CPD et la feuille remise à la douane.

Argentine III :
Entrée I : BR/Foz do Iguaçu - Puerto Iguazu
nous : présenter les passeports au guichet en suivant la file des voitures; Une autorisation de 90 jours est automatiquement délivrée.
camping-car : enregistrement du véhicule par les douanes sur présentation de la carte grise du véhicule et du passeport du conducteur; une autorisation de 240 jours est délivrée.
Entrée II :  PY/Encarnacion - Posadas
nous : présenter les passeports au guichet en suivant la file des voitures; Une autorisation de 90 jours est automatiquement délivrée.
camping-car : enregistrement du véhicule par les douanes sur présentation de la carte grise du véhicule et du passeport du conducteur; une autorisation de 90 jours est délivrée.
Entrée III :  Paso de Jama (CL/San Pedro de Atacama - Susques)
nous : présenter les passeports au guichet 1; Une autorisation de 90 jours est automatiquement délivrée.
camping-car : au guichet 2; enregistrement du véhicule par les douanes sur présentation de la carte grise du véhicule et du passeport du conducteur; une autorisation de 90 jours est délivrée; fouille du véhicule
Douane : sorties Argentine I et II :
Sortie I  : Paso Pino Hachado (Las Lajas - CL/Curacautin)
Sortie II  : Paso  Cardenal Samore (Villa La Angostura - CL/Osorno)
Sortie III : Paso San Sebastian (Terre de Feu)
Sortie IV  : Paso Rio don Guillermo (Tapi Aike - CL/Torres del Paine)
Sortie V  : Gualeguaychu - UR/Fray Bentos La douane argentine est commune avec la douane uruguayenne. Elle se situe côté Uruguay, après le pont traversant le Rio Uruguay.
nous : contrôle des passeports
camping-car : validation de la sortie du véhicule sur le CPD

Argentine III :
Sortie I  : Posadas - PY/Encarnacion
nous : contrôle des passeports
camping-car : rendre l'autorisation délivrée à l'entrée dans le pays
Sortie II : Paso de Jama (Susques - CL/San Pedro de Atacama) Les bureaux d'immigration ainsi que ceux des douanes se trouvent à quelques kilomètres avant la frontière. Ceux du Chili se trouvent à San Pedro de Atacama (160 km)
nous : contrôle des passeports
camping-car : rendre l'autorisation délivrée à l'entrée dans le pays
Sortie III : La Quiaca - BL/Villazon Les bureaux argentins et boliviens se trouvent dans les mêmes bâtiments (lenteur et désorganisation caractérise cette douane)
nous : contrôle des passeports
camping-car : rendre l'autorisation délivrée à l'entrée dans le pays
Assurance camping-car Assurance Seguros Rivadavia au 1/3 pour 11 mois : 330 € (170 ARS/mois en décembre 2011 et 175 ARS/mois en juin 2012) prise en Argentine et couvrant les pays du Mercosur (Argentine, Uruguay, Brésil et Paraguay) + Chili, Bolivie et Pérou
Cette assurance couvre les dommages faits aux tiers (personnes et véhicules); elle est obligatoire en Argentine.

Au moment de la souscription de l'assurance, à Mendoza (Argentine), nous n'avons pu avoir que 6 mois (au plus), mais nous avons pu faire prolonger de 5 mois, 15 jours avant l'échéance, à Posadas (Argentine).


Seguros Rivadavia (Argentine)
Avenida José V. Zapata
Mendoza
email : mendoza@segurosrivadavia.com

Seguros Rivadavia (Argentine)
Junin 2103 esq. Entre Rios
Posadas
email : posadas@segurosrivadavia.com

cf. rubrique Assurances camping-car
Nombre de km Argentine I  : 3'710
Argentine II  : 5'758
Argentine III : 4'164
Nombres de jours - nuits Argentine I  : 27
Argentine II  : 42
Argentine III : 33
Nombre de nuits camping 2; les bivouacs sont très faciles à trouver. Il n'y a quasiment jamais d'interdiction pour les camping-cars, même en plein été dans les villes touristiques
Diesel qualité supérieure : de 5.05 ARS/ l en Patagonie à 6.80 dans le nord-ouest (de 0.85 à 1.14 €). Quand il n'y a pas d'euro-diesel, nous remplissons avec le diesel de qualité in étant de mauvaise qualité, nous sommes obligés d'y ajouter un additif "comon rail".
Eau Dans les stations services
Electricité 220-240V - prises à 2 fiches plates en "10 heures 10" nécessitant un adaptateur
Gaz Remplissage de bouteilles :
Nous avons pu faire remplir notre bouteille Australienne (cf photo Infos Pratiques Australie) et notre bouteille achetée en Suède (cf photo Infos Pratiques Suède)
Mendoza
rue Carril Godoy Cruz
(S32 53.432 W68 48.557)
Ushuaia
Sartini Gas - rue Heroes de Malvinas 4628
(S54 47.412 W68 13.733)
41 ARS / 8 kg (propane)
Trelew
Trelew Gas (S43 15.508 W65 20.743)
31 ARS / 12 kg
Buenos Aires
La Reja Gas (S34 37.340 W58 53.641)
60 ARS / 13 kg
Salta
RHO s.a. Ruta 26 km 3.5
16 ARS / 10 kg (butane)
Routes et autoroutes Les routes principales sont asphaltée, bien que certaines portions de la Ruta 40 soient en cailloux (ripio).Les routes secondaires sont en cailloux.On fait beaucoup de pistes caillouteuses et poussièreuses! Il est indispensable de boucher tous les trous où peut s'engouffrer la poussière.
En dehors des villes, on doit allumer ses codes.
La conduite en ville n'est pas difficile mais les priorités ne sont pas claires. Normalement, la priorité est à droite mais ce n'est pas souvent respecté. Il faut se méfier aussi des feux de signalisation qui se trouvent de l'autre côté du carrefour.
Entretien véhicule Entretien véhicule : garage Ford Jama SA - San Salvador de Jujuy
av. Alte Brown 860
C.P. 4600 San Salvador de Jujuy
tel. 0388-4250228
(S24 11.918 W65 17.196)

Eviter le garage Ford Tito Gonzalez de Buenos Aires : personnel incompétent et factures très lourdes

Garages Ford présents en Argentine; modèle Ford Transit présent mais rare
Guide Lonely Planet "Argentine" en français
Carte routière Cartes GPS Garmin téléchargées sur http://garmin.na1400.info/routable.php (cliquer sur GPS pour les détails)
Internet Wifi gratuit dans la plupart des stations services YPF. Nombreux réseaux Wifi gratuits disponibles dans la rue.
Laveries Cavaihue : 29 ARS / machine; lavé et repassé (soit 5 €)
Rio Grande (Terre de Feu) rue Moreno 221; self-service : 10 ARS / machine 5kg + 10 ARS / sèche-linge (soit 4€ lavé et séché); dispose également de grandes machines à laver (18 ARS)
Comodoro Rivadavia : Laverap - 287 av. Rivadavia - 28 ARS / machine; lavé et séché en 1/2 jour (soit 5 €)
Necochea : nombreuses laveries - 25 ARS / machine; lavé et séché en quelques heures (soit 5 €)
Salta "Manos Limpias" rua Entrerios 1129 : 20 ARS / 12 pièces lavé et séché en 5 heures (soit 3.50 € les 12 pièces)
San Salvador de Jujuy rue Independencia 634; self-service : 18 ARS / machine + 18 ARS / sèche-linge (soit 6€ lavé et séché)
Chili I et Argentine I
Argentine II
Uruguay